Archive : mars, 2021

Nouvelles permanences au sujet de la fibre dans le Tarn-et-Garonne

La commercialisation des offres très haut débit se poursuit dans le Tarn-et-Garonne avec le déploiement de nouvelles prises dans les communes suivantes du département :

  • Saint Porquier : permanence physique jeudi 25 mars de 13h00 à 18h00 pour une ouverture de 370 prises sur la commune au 1er avril,  et une permanence digitale le mardi 6 avril de 9h00 à 13h00 – s’inscrire via le lien https://www.octogone-fibre.fr/reservation-audioconference/
     
  • Valence d’Agen : permanence digitale le mardi 30 mars de 13h00 à 17H00, et une permanence physique à l’occasion du marché de plein vent le samedi 10 avril de 8h30 à 12h30
     
  • Moissac : permanence physique sur le marché de plein vent  samedi 10 avril de 8H30 à 12H30
     
  • Et toujours les permanences digitales hebdomadaires pour tout le Tarn-et-Garonne les mardis de 12h à 14h, et les vendredis de 14h à 16h.
    Inscription au https://www.octogone-fibre.fr/reservation-audioconference/

Les habitants de ces communes sont invités à tester dès à présent l’éligibilité de leur logement sur le site : https://www.octogone-fibre.fr/eligibilite/?

En ouvrant le service Fibre Optique de votre commune, Octogone Fibre – filiale d’Altitude Infra – fait avancer le numérique en Tarn-et-Garonne en créant un réseau nouvelle génération supportant les usages de demain !

Le réseau construit par Octogone Fibre est ouvert et neutre, de sorte que tout Fournisseur d’Accès Internet (opérateur) pourra, s’il le souhaite, proposer des abonnements Très Haut Débit (THD) sur les territoires couverts. Tous pourront utiliser le réseau de Octogone Fibre pour fournir des abonnements fibre, à compter de l’éligibilité des territoires et suivant leur politique commerciale.

La fibre optique apporte de très nombreux avantages tels qu’un débit ultra rapide, des connexions simultanées sur plusieurs supports ; tablette, TV Haute Définition, ordinateur…

Pour plus d’informations : 

Comment accéder au Très Haut Débit ? : https://www.octogone-fibre.fr/comment-acceder-au-tres-haut-debit/

Foire aux questions : https://www.octogone-fibre.fr/la-foire-aux-questions/

Le plus grand chantier du Tarn-et-Garonne : 102 000 prises livrées et 100 % du département fibré d’ici 2022 

Si les premières prises sont commercialisées à destination des particuliers, établissements publics et entreprises depuis juin 2020, l’ensemble des prises du département seront livrées par tranche annuelle successive d’ici 2022 dans les 191 communes hors zone AMII(1).  

Les usagers auront le choix pour leurs offres Très Haut Débit entre différents opérateurs présents dès l’ouverture commerciale qui leur seront présentés lors de réunions publiques organisées par Tarn-et-Garonne Numérique et Octogone Fibre (dès que le contexte sanitaire le permettra).

(1) Hors 8 communes du Grand Montauban (zone AMII – Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement – 8 communes où le déploiement est assuré par les opérateurs privés).

Menu de Pâques 100 % Haricots Tarbais : Un repas convivial pour toute la famille

On ne le présente plus : le Haricot Tarbais, produit phare des Hautes-Pyrénées, est toujours autant prisé, notamment à Pâques ! Fruit de l’excellence d’un savoir-faire séculaire, il est estampillé Label Rouge et IGP depuis plus de 20 ans ! Cette année, c’est le Chef Xavier Spadiliero, du restaurant le Réverbère à Vic-en-Bigorre (65) qui a concocté trois recettes inédites pour un menu 100% Haricot Tarbais :

• En entrée, des Blinis de Haricot Tarbais aux légumes printaniers et œuf parfait 

• En plat, un Parmentier de Haricots Tarbais au Porc Noir de Bigorre


• Et même un dessert, avec un Duo de douceurs au Haricot Tarbais !

Commande possible du 4 au 9 avril, pour le déjeuner et le dîner. Réservation au minimum la veille pour le lendemain, au 05.62.96.78.16 Prix du menu : 28 €

Une collaboration inédite initiée par Jean-Marc Bedouret, président de l’association interprofessionnelle du Haricot Tarbais qui commente : « Nous souhaitions imaginer une action originale pour Pâques, temps traditionnellement fort de consommation du Haricot Tarbais. Le chef Xavier Spadiliero s’est prêté au jeu et réalisera un menu complet qu’il sera possible de déguster chez soi en lui passant commande. »

« Je suis ravi de cette nouvelle collaboration avec le Haricot Tarbais. Il s’agit de proposer un menu de Pâques en déclinant le Haricot Tarbais de l’entrée au dessert ; pour le plat j’ai choisi de délaisser la tradition du gigot d’agneau pour une association avec une autre star du terroir, le Porc Noir AOP de Bigorre. Les circonstances sanitaires actuelles particulières nous conduisent bien entendu à proposer une dégustation de notre offre à la maison », s’enthousiasme Xavier Spadiliero.

Le Chef Xavier Spadiliero du restaurant Le Réverbère, situé à Vic-en-Bigorre (65) – Crédits O.Robinet

Ce grain sec à la forme originale possède une peau fine
qui le rend extrêmement léger en bouche. Il n’éclate pas et ne s’écrase pas en purée durant la cuisson. Sa peau fond avec la chaleur dans une savoureuse onctuosité, comme en témoigne cette recette signée Xavier Spadiliero :

Parmentier de Haricots Tarbais au Porc Noir de Bigorre

Temps de préparation : 1 heure 30 minutes

Temps de cuisson : 1 heure 15 minutes pour les Haricots Tarbais, 3 minutes pour les côtes de Porc Noir de Bigorre

Attente : une nuit (trempage des Haricots Tarbais)

Préparation pour 4 personnes

  • 250g de Haricots Tarbais
  • 400g de carré de Porc Noir de Bigorre (soit deux côtes de200g)
  • 400g de joue de Porc Noir de Bigorre
  • 150g de carottes
  • 150g d’oignons
  • 50g de poireaux
  • 100g de fenouil
  • 1 gousse d’ail
  • 1 bouquet garni
  • 1cl de fond de veau
  • 100g de beurre
  • Huile d’olive
  • 0,8cl de vin blanc
  • Petits pois
  • Noisettes grillées
  • Raz el hanout
  • Sel
  • Poivre

La veille, mettre à tremper les Haricots Tarbais durant 12h.

Le jour-J, peler et laver les légumes, puis tailler en fine brunoise le fenouil, la moitié des carottes et des oignons. Faire suer à l’huile d’olive, puis assaisonner les joues de Porc Noir de Bigorre. Joindre les légumes refroidis et le raz el hanout et cuire sous vide pendant 5h à 75 degrés (autre possibilité : cuire en cocotte à feu doux).Blanchir les Haricots Tarbais puis les cuire à l’eau avec le reste des légumes émincés et sués, l’ail et le bouquet garni jusqu’à évaporation totale puis mixer le tout avec 30 g de beurre. Assaisonner et réserver (en préserver quelques-uns pour le dressage).

Cuire les petits pois dans un gros volume d’eau bouillante salée puis les rafraîchir à l’eau glacée. Réserver.
Détailler en petits cubes les joues Porc Noir de Bigorre puis mélanger aux légumes et jus de cuisson (si besoin, réduire un peu et rectifier l’assaisonnement).

Poser les côtes de Porc Noir de Bigorre dans une poêle chaude côté graisse, laisser fondre et dorer. Saisir les deux faces dans la graisse chaude, assaisonner et terminer la cuisson à feu doux (garder la viande rosée).
Dégraisser la poêle puis déglacer avec le vin blanc, ajouter le fond de veau, assaisonner et monter au beurre.

Monter le Parmentier dans un cercle. Disposer à côté quelques tranches de côtes de Porc Noir de Bigorre, les petits pois beurrés, les Haricots Tarbais et le jus. Terminer le dressage avec quelques noisettes concassées.

Crédits : O.Robinet

Protection des appellations d’origine : la décision de l’UNION EUROPEENNE rendue ce samedi 13 mars 2021

Tequila se bat : Le Conseil de régulation de la Tequila exige de Heineken le respect l’IGP Tequila dans sa bière « Desperados » Madrid, le 11 février 2021.

Il y a deux ans, en 2019, la Commission européenne (CE) reconnaissait la Tequila comme Indication géographique protégée (IGP), ce qui en fit le premier produit mexicain à accéder au plus haut modèle de protection en Europe ; malgré cela, la Tequila doit faire face à plusieurs batailles juridiques dans l’Union européenne pour se défendre contre la société transnationale Heineken , qui depuis plusieurs années utilise de manière abusive et non – autorsée l’indication géographique Tequila, en dénaturant la boisson mexicaine par excellence pour la transformer en goût /saveur ajouté (e) da ns sa bière Desperados. Deux des procédures judiciaires , initiées en 2017, sont actuellement en cours devant les tribunaux d’Amsterdam, aux Pays – Bas, et de Nanterre, en France ; cette dernière avec une décision favorable pour la Tequila.

Début 2020, le Conseil de régulation de la Tequila (CRT), agissant conformément à ses fonctions et à la réglementation mexicaine, et après avoir reçu des preuves démontrant de manière fiable l’utilisation dénaturée de la Tequila, n’a pas été en mesure de délivrer des certificats d’authenticité pour l’exportation de la boisson à l’entreprise productrice qui fournissait une filiale de Heineken, simulant des exportations d’origine conditionnées au consommateur final.

En conséquence, au milieu de l’année 2020, la brasserie néerlandaise, par l’intermédiaire de l’Association des brasseurs européens, a dénoncé le Mexique pour « obstacles techniques au commerce » devant la CE. Cette investigation a été publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 13 août 2020. Lors de la publication de cette procédure, et dans un acte sans précédent de soutien au gouvernement du Mexique, à la CRT, à la Tequila, et à l’ensemble du système de protection des Indications Géographiques de l’UE, 40 lettres d’associations du secteur des spiritueux et d’organisations et institutions internationales représentant les plus importantes appellations d’origine européennes telles que le Bureau Interprofessionnel du Cognac, la Scotch Whisky Association, Orig en Espagne, le Consorzio Parmigiano Reggiano, pour n’en citer que quelques – unes, ainsi que d’institutions académiques ont été présentées à la Commission européenne en demandant d’être parties concernées dans le processus. Ce conflit ouvre la porte à la contrefaçon de tout autre produit protégé et à la création d’un produit générique.

Une décision défavorable dans cette enquête affecterait la première Indication Géographique Protégée du Mexique, affaiblirait l’ensemble du système de protection et de contrôle des IG et la crédibilité de l’Union Européenne dans ce modèle. Il est prévu que cette procédure d’enquête soit finalisée avant la signature de l’accord de libre – échange modernisé entre l’Union européenne et le Mexi que (ALE UE – Mexique), dans lequel l’UE a demandé, dans le chapitre sur la reconnaissance et la protection de la propriété intellectuelle au Mexique, la reconnaissance de plus de 340 appellations d’origine et indications géographiques dans la région. Pour leur part, les autorités mexicaines, en particulier le ministère de l’économie dirigé par sa directrice Tatiana Clouthier et son équipe, ont exprimé leur plein soutien à la Tequila, s’engageant à joindre leurs efforts pour défendre l’une des icônes de l’identité mexicaine, et à respecter le travail et la tradition d’une industrie composée de 163 entreprises productrices de Tequila, de plus de 19 000 producteurs d’agave et de 70 mille familles mexicaines qui dépendent de cet agrobusiness.

Actuellement, la Tequila est protégée dans 55 pays au total, dont les États – Unis et l’Union européenne, où, en plus d’être reconnue comme Indication géographique protégée (2019), elle bénéficie de l’Accord entre le Mexique et l’UE sur la reconnaissance mutuelle et la protection des appellations d’origine dans le secteur des spiritueux (1997), de l’enregistrement en tant que marque collective « Tequila » auprès de l’Office de la propriété intellectuelle de l’Union européenne (OMPI) (2008) et d’une protection spécifique en mati ère douanière (2013). Les missions du Tequila Regulatory Council, Le Tequila Regulatory Council ou Conseil de Régulation de la Tequila (CRT) est chargé de vérifier et de certifier le respect des réglementations sur la Tequila, d’assurer au consommateur l’authenticité de la Tequila et de protéger l’AOC au Mexique et dans le monde. Sa mission est basée sur la vérification avec éthique, honnêteté, transparence et impartialité du respect des réglementations applicables à la Tequila, aux produits qui contiennent de la Tequila et de ses matières premières.

Le CRT veille aussi aux spécifications et aux systèmes de qualité, à la protection de l’appellation d’origine, à la fois au Mexique et à l’étranger, à la création de valeur ajoutée et à la confiance dans ses partenaires, clients, collaborateurs, agences et Ministères, pour le bénéfice des consommateurs. Les producteurs de Tequila, producteurs d’agaves, embouteilleurs, spécialistes du marketing et le gouvernement mexicain font partie de cette organisation. De même, ce Conseil est un centre d’information et de service pour l’ensemble de la chaîne productrice, avec l’aspiration de devenir le centre de référence mondial dans la connaissance de l’agave et de la Tequila. Il dispose de quatre bureaux internationaux situés à Madrid en Espagne, à Shanghai en Chine, à Genève en Suisse et à Washington D.C. USA. Le bureau central est situé à Jalisco, au Mexique.


Le 13 mars prochain, c’est l’ensemble de la protection des indications géographiques qui est en jeu

En tant que Directeur Général d’oriGIn, l’Alliance mondiale des indications géographiques et représente 600 associations de 50 pays à travers le monde, je monte aujourd’hui au créneau pour défendre la cause de l’indication géographique Tequila. Le 13 mars 2021, la décision de la Commission européenne dans le litige qui oppose le Conseil de régulation de la Tequila (CRT) et l’entreprise Heineken, impactera d’une manière ou d’une autre, tout le système de protection des appellations d’origine. A travers ce combat, c’est le principe-même de la réglementation européenne actuelle en matière de protection des appellations, qui est en danger. Tolérer l’enfreinte du cahier des charges de Tequila et accepter ainsi un détournement de sa réputation, mettrait potentiellement de nombreuses AOC européennes en danger.

Rappel des faits : il y a quelques années, une marque bien connue de boissons alcoolisées lance une boisson aromatisée à la Tequila pour donner au consommateur le sentiment qu’il apprécie un produit purement mexicain. Le produit devient un best-seller et le consommateur a le sentiment de pouvoir profiter du goût de la véritable tequila, même s’il vit en France. Cependant, la vérité est que cette boisson n’a pas l’autorisation du gouvernement mexicain d’utiliser l’indication géographique de la tequila, et qu’elle n’inclut pas non plus la tequila authentique. Pire encore, la boisson en question transforme de manière irrespectueuse la nature d’un produit aussi emblématique, pour en faire un arôme (une saveur).

Nous disons non à la concurrence déloyale

À notre sens, ce cas doit être vu comme une forme de concurrence déloyale, tel que perçu dans le monde entier. Par conséquent, lorsqu’une entreprise enfreint le cahier des charges pour profiter de la réputation d’un produit reconnu et protégé par sa dénomination d’origine, en plus de nier les efforts de milliers de personnes impliquées dans un produit avec des siècles d’histoire et de tradition, elle met en danger l’ensemble du cadre réglementaire des appellations d’origine et des indications géographiques dans toute l’Europe. Admettre cette situation, équivaut à accepter qu’une dénomination d’origine ne représente pas plus qu’une étiquette qui représente l’origine du produit. La violation, par conséquent, de la réglementation européenne actuelle présente un risque pour l’ensemble du système des appellations d’origine en Europe, et avec cela pour toutes les familles, agriculteurs, producteurs ou travailleurs en général impliqués dans ce processus, en plus de l’effort conjoint des gouvernements.

OriGIN prend fait et cause pour la Tequila

C’est pourquoi notre organisation oriGIn, l’alliance mondiale des indications géographiques qui représente 600 associations de 50 pays à travers le monde, monte aujourd’hui au créneau pour prendre parti pour l’appellation mexicaine.
Notre objectif principal est de garantir que les indications géographiques – un droit de propriété intellectuelle crucial pour le développement des producteurs et des communautés locales – soient pleinement protégées et appliquées par les autorités compétentes dans toutes les juridictions du monde entier.

La présente affaire concerne une société mexicaine, dont la production était contrôlée par le CRT conformément aux lois et règlements mexicains, en vue d’exporter de la Tequila embouteillée au Mexique et commercialisée en tant que telle. Le fait que l’entreprise vendait plutôt de la Tequila en vrac soulève des problèmes fondamentaux pour les indications géographiques. En demandant et en obtenant d’être un parti intéressé dans la procédure, nous voulons nous assurer que les principes de propriété intellectuelle internationalement acceptés, qui se sont développés et se sont répandus dans le monde sous la direction de l’UE, sont pleinement pris en compte par la Commission européenne.

Nous nous permettons donc d’insister sur quelques principes fondamentaux qui sont en jeu dans cette affaire : d’abord, l’intégrité des systèmes de contrôle, qui est un principe crucial de l’accord Mexique / UE de 1997 sur les boissons spiritueuses. Les indications géographiques protégées dans une juridiction donnée – comme la tequila dans l’UE – doivent être utilisées et commercialisées exclusivement dans les conditions fixées par les lois et règlements du pays d’origine. Le Nom-006 mexicain de Tequila nécessite un régime de contrôle spécifique pour le produit à vendre en vrac. Si une autorisation en ce sens n’est pas obtenue par un opérateur, comme dans le cas d’espèce, le CRT a l’obligation, en vertu de la législation mexicaine, de refuser à une telle entreprise l’autorisation de commercialiser le produit. Il n’y a pas ici de question de proportionnalité. Si une entreprise ne respecte pas les règles de contrôle imposées par l’autorité mexicaine, elle ne peut pas vendre le produit sous le nom d’indication géographique (bien sûr, elle peut le vendre sous une dénomination non protégée), car il n’y a aucune garantie de qualité.

Cette considération est strictement liée au deuxième sujet de préoccupation pour oriGIn en l’espèce : les indications géographiques sont des droits de propriété intellectuelle qui profitent aux producteurs pour leurs efforts visant à garantir une qualité spécifique liée à un environnement géographique, ainsi qu’aux consommateurs à la recherche de produits authentiques. La vente d’une indication géographique en vrac nécessite des contrôles et des autorisations spécifiques car son utilisation ultérieure en tant qu’ingrédient doit être encadrée dans un contexte spécifique. Le nouveau règlement de l’UE sur les spiritueux confirme ce principe d’un point de vue général.

Enfin, nous tenons à réaffirmer qu’il n’y a pas de tension entre le libre-échange fondé sur des règles et la propriété intellectuelle. La protection des actifs fondamentaux tels que les indications géographiques et les marques est parfaitement compatible avec le commerce ouvert. Ceci est confirmé par les accords de libre-échange de «troisième génération» conclus par l’UE, qui contiennent tous un chapitre sur la propriété intellectuelle. Nous avons été heureux de voir plusieurs autres membres d’oriGIn exprimer la même position dans le cadre de la procédure d’examen. De même, certaines de ces questions ont été soulevées par le député européen Paolo Da Castro dans une question parlementaire à la Commission européenne à laquelle le commissaire Wojciechowski a répondu plus tôt cette année.

Un débat sur la durabilité

Au-delà des éléments susmentionnés, c’est le principe-même de la durabilité qui est en cause pour nous. Il y a en effet un aspect supplémentaire, qui va au-delà des considérations juridiques et qui concerne le débat sur la durabilité. En d’autres termes, comment établir un nouveau modèle «sociétal» qui assure la croissance économique, sans compromettre les performances environnementales et les principes sociaux. L’UE est à l’avant-garde de ce débat, avec son Green Deal ainsi que sa stratégie de la ferme à l’assiette (F2F) spécifiquement adressées au secteur agricole. L’un des objectifs clés de cette stratégie est de renforcer encore la transparence et la traçabilité de la chaîne alimentaire et des boissons, afin de s’assurer que les consommateurs sont pleinement informés sur la composition, les méthodes et l’impact des produits qu’ils achètent. Si l’on examine la question globale du point de vue de la durabilité, qui est irréversible et sera au cœur de l’élaboration des politiques dans les années à venir, il ne fait aucun doute que toute pratique commerciale qui pourrait faciliter l’induire en erreur des consommateurs quant à la véritable origine ou à la qualité des ingrédients et matières premières utilisés dans les produits transformés, non seulement contrevient aux règles de propriété intellectuelle, mais va à l’encontre des attentes des consommateurs et des principales préoccupations des décideurs.

Le 13 mars prochain, la Commission européenne a beaucoup à perdre ou à gagner selon la position qu’elle prendra. Pour elle, pour l’Europe, mais aussi pour des milliers de familles de producteurs, transmetteurs de savoir-faire ancrés dans des indications géographiques du monde entier. Nous espérons tous qu’elle entendra notre appel.

Massimo Vittori, Directeur Général oriGIn

Proxima Plus se transforme en Scop

Basée à Plaisance-du-Touch (31), Proxima Plus est spécialisée depuis 15 ans dans la création et la vente d’accessoires pour jeux vidéo. Son fondateur, Damien Laborde, a décidé de passer la main en février dernier à ses collaborateurs en transformant l’entreprise en SCOP (Société Coopérative et Participative).

Pérénnité et continuité

Giuseppe LAVERSA, Directeur Commercial, Géraud ZANGHIERI, Directeur des opérations, et Laurent SIMON, le gérant, ont fait l’acquisition de la société PROXIMA PLUS dans le cadre d’une cession / transformation en société coopérative.

PROXIMA PLUS est un des leaders européens de la conception et distribution d’accessoires de jeux vidéo et de téléphonie mobile sous la marque Under Control.
Située à Plaisance-du-Touch en banlieue de Toulouse, elle réalise 6,5 M€ de chiffre d’affaires et emploie 15 salariés.

Par la qualité et l’innovation marketing de ses produits UNDER CONTROL, ainsi que par l’efficience de son service client, PROXIMA PLUS a su ces quinze dernières années, s’imposer dans le monde du jeu vidéo.

Son ambition est de consolider sa position, mais au-delà, de contribuer dans les années qui viennent à prendre sa part dans les révolutions qui s’annoncent. Enfin, son statut de Scop vient renforcer ses responsabilités sociétales et environnementales ce qui fera de PROXIMA PLUS un acteur engagé, solidaire et encore plus performant.

« Lorsque le fondateur a souhaité vendre Proxima Plus, il a souhaité avant tout que l’entreprise continue d’exister et a donc refusé de la vendre à un concurrent qui aurait conservé le stock et les contrats mais licencié les salariés. Nous nous sommes alors rapprochés de l’URSCOP afin de mettre en place une solution de reprise en Scop qui permette de maintenir les emplois et l’activité. Nous sommes aujourd’hui 3 associés, sans fortune personnelle, alors pour convaincre les banques de nous suivre, le fait que la Région entre au capital de Proxima Plus sous forme de titres participatifs, consolidant ainsi nos fonds propres, a été décisif. Nous continuons dès lors à gérer l’entreprise comme toute autre entreprise, afin qu’elle continue à être rentable. La seule chose qui change vraiment avec la transformation en Scop est que l’on ne pourra pas la revendre.
J’ai créé et dirigé plusieurs société et je pense avec le recul qu’être en Scop est un moyen moderne de manager une équipe, qui s’implique alors davantage et sera aussi intéressée aux bénéfices. On est loin de la vision passéiste de l’entreprise reprise à la barre par des ouvriers dont le savoir-faire ne leur permettait pas toujours de pouvoir bien gouverner leur entreprise. Grâce au statut Scop, nous apportons une vision de long terme à nos collaborateurs, ce qui semble mieux correspondre à leurs attentes que de disposer d’un babyfoot dans la salle de pause déjeuner
. » explique Laurent Simon, l’actuel gérant de Proxima Plus.

« L’Union Régionale des SCOP est de plus en plus sollicitée sur ces opérations de rachat in boni » souligne Cyrille ROCHER, Directeur de l’URSCOP Occitanie pôle Pyrénées. Rémi ROUX, Président de ce mouvement coopératif, co-fondateur du Groupement Coopératif ETHIQUABLE souligne que « l’accompagnement à la transformation de l’économie vers un modèle plus solidaire et durable est une attente forte des appels à projets que la Région Occitanie a notamment confié à l’Union Régionale des Coopératives d’Occitanie. »

La fibre optique s’étend dans le Tarn-et-Garonne

La commercialisation des offres très haut débit se poursuit dans le Tarn-et-Garonne avec le déploiement en février de nouvelles prises dans les communes suivantes du département :

  • Castelsarrasin : 395 prises
  • La Ville Dieu du Temple : 245 prises
  • Labastide St Pierre : 65 prises
  • Moissac : 350 prises
  • Valence d’Agen : 500 prises
  • Montech : 115 prises

Les habitants de ces communes sont invités à tester dès à présent l’éligibilité de leur logement sur le site https://www.octogone-fibre.fr/eligibilite/?

La prochaine permanence digitale concernera Valence d’Agen et aura lieu  le mardi 30 mars de 13H à 17H avec prise de RDV au préalable obligatoire : https://www.octogone-fibre.fr/permanence-digitale-valence-dagen-30-mars/ 

Plus d’une centaine d’habitants de Moissac s’étaient déplacés ces mercredi 3 et jeudi 4 mars lors des deux permanences qui se tenaient au Hall de Paris.

En ouvrant le service Fibre Optique de votre commune, Octogone Fibre – filiale d’Altitude Infra – fait avancer le numérique en Tarn-et-Garonne en créant un réseau nouvelle génération supportant les usages de demain !

Le réseau construit par Octogone Fibre est ouvert et neutre, de sorte que tout Fournisseur d’Accès Internet (opérateur) pourra, s’il le souhaite, proposer des abonnements Très Haut Débit (THD) sur les territoires couverts.
Tous pourront utiliser le réseau de Octogone Fibre pour fournir des abonnements fibres, à compter de l’éligibilité des territoires et suivant leur politique commerciale.

La fibre optique apporte de très nombreux avantages tels qu’un débit ultra rapide, des connexions simultanées sur plusieurs supports ; tablette, TV Haute Définition, ordinateur…

Pour plus d’informations : Comment accéder au Très Haut Débit ? https://www.octogone-fibre.fr/comment-acceder-au-tres-haut-debit/

Foire aux questions : https://www.octogone-fibre.fr/la-foire-aux-questions/

Le plus grand chantier du Tarn-et-Garonne : 102 000 prises livrées et 100 % du département fibré d’ici 2022 

Si les premières prises sont commercialisées à destination des particuliers, établissements publics et entreprises à partir de juin 2020, l’ensemble des prises du département seront livrées par tranche annuelle successive d’ici 2022 dans les 191 communes hors zone AMII(1).  

Les usagers auront le choix pour leurs offres Très Haut Débit entre différents opérateurs présents dès l’ouverture commerciale qui leurs seront présentés lors de réunions publiques organisées par Tarn-et-Garonne Numérique et Octogone Fibre (dès que le contexte sanitaire le permettra).

(1) Hors 8 communes du Grand Montauban (zone AMII – Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement – 8 communes où le déploiement est assuré par les opérateurs privés).