Le 24 février 2021 – Alors que la crise sanitaire a accéléré la nécessité pour les entreprises de s’engager sur les sujets de santé et de bien-être en entreprise, Harmonie Mutuelle maintient plus que jamais le Prix Santé
Entrepreneurs, qui valorise et récompense les actions à l’initiative d’entrepreneurs qui participent à améliorer leur propre santé, celle de leurs salariés ou plus globalement, leur environnement. Après deux phases de
votes, 3 entreprises sont récompensées cette année au niveau régional. Il s’agit de LIBU (1er prix) spécialiste des éclairages innovants pour le milieu professionnel à Talence (33), de Muriel LIMONET (2ème prix), indépendante basée dans le Tarn-et-Garonne qui met en place des ateliers ludiques, d’écriture, de création de livre d’artiste et d’arts graphiques destinés aux séniors, valides ou non, retraités ou pas, en EHPAD ou pas,
et l’entreprise iODGi (3ème prix), implantée à Toulouse, et qui développe un séparateur de graisse destiné aux métiers de bouche et aux particuliers possédant une maison individuelle.
UN PRIX ENTREPRENEURS RÉINVENTÉ À L’AUNE DE LA CRISE
Harmonie Mutuelle est, au sein du Groupe VYV, la mutuelle des entreprises et des entrepreneurs. Ces derniers représentent 150 000 adhérents en complémentaire santé. Convaincu qu’intégrer la santé et le bien-être dans une démarche globale de performance est une condition sine qua non de la réussite entrepreneuriale, Harmonie Mutuelle récompense les plus beaux projets en la matière au travers d’un Prix. Cette année, le « Prix Santé Pro » a été rebaptisé « Prix Santé Entrepreneurs ».
En effet, la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs, constituée d’adhérents élus entrepreneurs*, a souhaité dynamiser et revaloriser le dispositif au regard du contexte sanitaire et économique inédit. Avec une amélioration de la dotation globale des prix s’élevant désormais à 28 000€, le dispositif intègre la notion de solidarité pendant la période Covid ou post-Covid. Les actions récompensées pouvaient être achevées ou en cours d’exécution et devaient améliorer :
- La santé, le bien être du chef(fe) d’entreprise
- la santé, le bien-être de sessalariés
- la santé, le bien-être de ses clients
- la santé, le bien-être de son environnement au senslarge
- la santé, par une action remarquable menée pendant la période Covid ou post-Covid vers des entrepreneurs, notion de solidarités
Un dispositif dont Catherine Pradère, Directrice Exécutive Grand Sud se félicite : « Le contexte de crise que nous traversons révèle encore plus l’importance de prendre soin de la vie des entrepreneurs engagés dans le
développement du capital humain en entreprise. Par ce prix, nous valorisons et récompensons des entrepreneurs ayant entrepris une action remarquable pour favoriser la santé ou le bien-être en entreprise. Cela illustre très concrètement l’identité singulière d’Harmonie Mutuelle et son propre engagement auprès de ses adhérents et de ses clients entrepreneurs et entreprises.»
2ème prix : Muriel MOLINET basée dans le Tarn-et-Garonne, Occitanie
« Très surprise d’avoir reçu ce prix parmi tous les projets. Malgré le contexte actuel, je mets en place des ateliers en digital, je m’adapte à cette situation pour faire évoluer mon projet (fabrication de livres, découvertes graphiques…) tout en gardant le lien par téléphone ou par mail » confiait Muriel Limonet le 16 décembre dernier lors de la remise en prix à
l’agence montalbanaise.
Depuis 2017, Muriel Limonet met en place des ateliers ludiques, d’écriture, de création de livre d’artiste et d’arts graphiques destinés aux séniors, valides ou non, retraités ou pas, en EHPAD ou pas.
Ses objectifs : rompre l’isolement et la solitude, en milieu rural, par les rencontres et les échanges tout en permettant au public de maintenir et développer ses facultés cognitives (mémoire, dialogue, concentration, imagination, créativité…). Elle souhaite aussi favoriser le lien social, la mobilité, l’indépendance, et le plaisir.
« Avec le soutien d’une association locale « Mosaïque en val » (prêt du local, participation aux frais…), j’ai mis en place différents ateliers : 4 ateliers mensuels en accès « libre » pour adultes indépendants vivants chez eux, et 2 ateliers en EHPAD.
Les participants de mes ateliers exposent leurs créations aux côtés des artistes du « Festival du livre d’artiste », organisé par Mosaïque en val. Nous organisons aussi des rencontres intergénérationnelles avec des élèves des écoles élémentaires : lecture et présentation des livres, goûter. »
Au total, une trentaine de seniors, de 63 à 104 ans, participe chaque année aux ateliers, de tous horizons : anciens commerçants, agriculteurs, enseignants, ouvriers, employés de bureau, comptables… Plusieurs livres sur différents thèmes ont été réalisés et les ateliers vont être remis en place en 2021, car ils apportent joie et plaisir en ces périodes d’isolement encore plus ressenti.
3ème prix : iODGi basée à Toulouse, Occitanie
« Très satisfaite d’avoir reçu ce prix. Cela va me permettre de développer mon activité sur les cibles des restaurateurs et particuliers ayant des maisons individuelles. Pour l’instant et vu le contexte, je me concentre sur l’amélioration de mon site Internet vers un site e-commerce. Je vais par la suite démarcher les cantines et gros restaurateurs de plus de 500 couverts. » expliquait Patricia Belaich à l’origine de ce projet le 19 janvier dernier lors de la reprise de son prix à Toulouse.
L’entreprise développe un séparateur de graisse destiné aux métiers de bouche et aux particuliers possédant une maison individuelle. Le but est de démocratiser la collecte de graisse afin de limiter son passage dans le réseaux d’assainissement. Car des tonnes de graisses issues de la restauration obstruent les canalisations, polluent l’eau et surtout, mettent en danger le personnel des stations d’épuration.
« Le déversement des huiles usagées est une source de pollution inquiétante. En effet, déverser les huiles et déchets graisseux dans les canalisations implique l’obstruction de celles-ci. En se figeant les graisses compromettent
l’écoulement des eaux dans les canalisations et par voie de conséquence le bon fonctionnement des stations d’épuration. Non seulement l’impact négatif sur la faune et la flore est irréversible, mais la santé du personnel travaillant dans ces stations d’épuration peut être compromise. En effet, la décomposition des graisses caractérisée par la fermentation des acides gras génère un gaz très toxique appelé le sulfure d’hydrogène H2S.
Le bac séparateur de graisse que j’ai conçu est doté d’une vanne de vidange de graisse qui facilite l’extraction des graisses et donc incite à réaliser les vidanges de graisses, leur collecte afin qu’elles soient valorisées. Ces déchets
graisseux servent à la fabrication de biodiesel (carburant), de cosmétique et de savon. »