Archive : décembre, 2020

Alter’Incub Occitanie lance son appel à projets régional 2021

Les deux incubateurs d’innovation sociale présents sur la Région Occitanie, Catalis (basé à Toulouse) et Alter’Incub (basé à Montpellier), lancent pour la première fois, un appel à projets régional commun. Tous deux accompagnent la création d’entreprises dédiées à l’intérêt collectif, pleinement ancrées dans le champ économique et créatrices d’emplois.
Ce sont plus de 350 projets qui ont été accompagnés en Occitanie par le réseau Alter’Incub et qui répondent à de nouveaux besoins liés à l’évolution de notre société dans des secteurs très divers : environnement,
accès à l’emploi, lutte contre la précarité et l’exclusion sociale, santé, mobilité…

Portés par les Unions Régionales des Scop et Scic Occitanie pôles Méditerranée et Pyrénées, Alter’Incub Occitanie (identifié Catalis sur le territoire Ouest de la région) couvre tous les départements de la région. Ces
deux incubateurs, inscrits dans l’économie sociale et solidaire, défendent l’idée que l’innovation sociale est un levier de développement économique, au même titre que l’innovation technologique.

POUR QUI ?
Cet appel à candidatures s’adresse aux porteurs de projet ayant une idée ou un projet répondant à une
problématique de société, et qui souhaitent mettre en œuvre une solution innovante en Occitanie.
Secteurs d’activité concernés : éducation, culture, habitat, lien social, handicap, numérique, petite enfance,
énergies, mobilité, alimentation, santé, insertion, tech for good …
CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Le projet doit se démarquer par sa finalité sociale, sociétale et environnementale, reposant sur un modèle
économique pérenne et une gouvernance collective et démocratique.
ACCOMPAGNEMENT
Un parcours complet de formation pour maîtriser les outils clés de la création d’entreprise sociale grâce à
l’intervention d’experts sur les différentes parties du business plan. Et un accompagnement personnalisé
pour construire un modèle économique viable.
CALENDRIER
 Lancement de l’appel à projets : 07 décembre 2020
 Date limite de dépôt des candidatures : 15 février 2021 à minuit

Remise des prix du Concours « Trucs et Astuces d’Eleveurs 2020 »

La Chambre d’agriculture du Tarn devait organiser 1 journée Innov’Action ce jeudi 12 novembre chez Sylvie Delpoux et Pascal Rouquier à Saint-Cirgue, et réaliser la remise des prix du Concours « Trucs et astuces
d’Eleveurs 2020 », en partenariat avec la MSA, la Maison de l’Elevage et le Service de remplacement. Ce concours a eu pour but de valoriser les éleveurs ayant mis en place un dispositif permettant de simplifier,
faciliter ou améliorer le travail. Or, du fait du re-confinement, l’événement n’a pas pu se dérouler en présentiel. Cette remise des prix a quand même eu lieu mais sous un format différent. Les gagnants se sont vu recevoir leur prix individuellement et cela a été un moment émouvant pour eux, mettant en avant leur travail et leur ingéniosité.

Ce concours a été la volonté de plusieurs professionnels agricoles dont les membres de la commission entreprise de la Chambre d’agriculture. C’est ce que nous témoigne Cédric VAUTE, Président du Jury :
« Lors des dernières élections Chambre, nous avons fait de notre priorité la vulgarisation agricole. Le concours « Trucs et astuces d’éleveurs » s’insère pleinement dans ce projet. Les partenaires ont permis de faire de ce concours un succès avec 34 inventions répertoriées. Les dispositifs créatifs recensés ont tous été réalisés par des éleveurs eux-mêmes pour améliorer leur quotidien. De ce fait, la qualité de ces trucs ou astuces est testée
au quotidien sur le terrain. Ils peuvent permettre d’économiser du temps, de l’argent ou de votre personne.
Pour finir ces trucs et astuces deviendront sans aucun doute les trucs et astuces de grand-mère ou de grand-père des nouvelles générations d’éleveurs.
»

Le but de ce concours a été de valoriser les éleveurs ayant mis en place une astuce sur leur exploitation et de partager leurs solutions de travail. Ainsi 24 exploitants ont candidaté et présenté 34 astuces.
La sélection des astuces s’est faite sur l’amélioration des conditions de travail et la conformité avec la réglementation en cours en termes de sécurité (pour un équipement ou un aménagement). Elles ont été
jugées sur plusieurs critères dont :

  • Amélioration du travail qualitativement et/ou quantitativement
  • Facilité de réalisation
  • Diminution de la pénibilité
  • Amélioration de la sécurité et du confort au travail
  • Coût peu élevé
  • Innovation.

    Nous remercions tout d’abord les différents candidats pour leur participation à ce concours avec la volonté de partager leurs idées avec d’autres éleveurs afin d’améliorer le travail.
    Nous félicitons les candidats dont leur astuce a été sélectionnée dans les 10 premières et bien sûr les 4 premiers candidats qui sont :
  • 1er prix pour Sylvie Delpoux et Pascal Rouquier – éleveurs de bovins viande à Saint-Cirgue – récompensés pour leur parc de contention à parois réglables aménagé dans une ancienne salle de traite
  • 2° prix pour Bruno Gaujarengues, éleveur de bovins viande à Moularès – dont l’astuce est un système de déclavetage automatique des cornadies.
  • 3° prix exæquo pour Benoît Redoules, éleveur d’ovins lait à Vénès – récompensé pour sa planche pour identifier les agneaux
    pour Grégory Angles, éleveur d’ovins viande au Dourn – dont l’astuce est une servante d’agnelages.

1000 repas mensuels offerts aux plus démunis : Harmonie Mutuelle soutient l’association Wanted Community Bordeaux

Au titre de ses valeurs de solidarité, Harmonie Mutuelle s’engage auprès des acteurs locaux qui mènent des actions au plus proche des territoires, pour une société plus à l’écoute et plus humaine.

Philosophie partagée par Wanted Community, association née à Bordeaux qui rayonne en France et qui fédère aujourd’hui 166 000 Bordelais dans un groupe d’entraide sur Facebook. Forte de cette communauté très active, l’association a ouvert, il y a 1 an, un lieu où peuvent se réaliser les actions de solidarité, le Wanted Café, situé 2 Rue des Douves à Bordeaux.

Ainsi, si le Wanted Café a dû fermer ses portes le 30 octobre dernier, les
fondateurs ont souhaité que les cuisines restent actives afin de préparer,
avec des membres de la communauté Wanted Bordeaux, des plats à
distribuer à ceux qui en ont besoin (personnes en situation de grande
précarité, isolées ou à la rue) par des associations, maraudes, etc., grâce au
partenariat initié avec Harmonie Mutuelle.

« On est évidemment obligé de fermer pendant les semaines qui viennent
mais la solidarité ne sera pas confinée 5 jours par semaine on va préparer
50 repas chauds qui seront distribués aux personnes dans la rue par des
associations.
Merci aux assos qui vont assurer les distributions : Les gratuits, Graines de solidarité Bordeaux,
Imagine Demain, Les Robins de la Rue et Les Maraudeurs du Cœur
Merci Harmonie Mutuelle de nous accompagner dans nos actions et de rendre ça possible
Et surtout merci à vous cher.e.s Wantedien.ne.s Vous êtes toujours plus nombreu.ses.x à participer à nos actions, vous êtes incroyables ! »

Wanted Community Bordeaux : agir localement pour construire une société plus inclusive et durable avec Harmonie Mutuelle
Au départ du projet Wanted Community, sont créés des espaces digitaux (essentiellement des groupes Facebook d’entraide) pour encourager l’émergence d’initiatives citoyennes solidaires dédiées à la cohésion et résilience sociales.
Le Wanted Café Bordeaux est né quelques temps plus tard. Il s’agit d’un espace de restauration d’un genre nouveau, alliant activité économique et utilité sociale. Ce mélange est rendu possible grâce à l’appui d’une communauté de 166 000 membres à Bordeaux, et par des dispositifs inédits permettant un impact solidaire direct : 2% du chiffre d’affaires sont reversés à des initiatives solidaires locales, financent des plats et cafés suspendus, tablées et cartes de fidélité solidaires, etc.

« Dans notre volonté d’augmenter l’impact de nos actions solidaires locales et concrètes ayant lieu au Wanted Café de Bordeaux, nous souhaitions nous rapprocher d’un partenaire épousant les valeurs de solidarité et d’entraide. Harmonie Mutuelle nous permet de doubler, a minima, et impact en finançant une partie du coût des actions. » expliquent Jérémie Ballarin, Luc
Jaubert et Christian Delachet, les 3 co-fondateurs de Wanted Community Bordeaux

Concrètement, Harmonie Mutuelle permet de financer, jusqu’au 31 décembre 2020, la préparation d’au minimum 50 plats par jour à destination des personnes vulnérables, 5 jours par semaine, soit 250 par semaine, et 1000 par mois de confinement, grâce à l’équipe de
bénévoles mobilisée.

Ce partenariat financier permet donc :
o D’acheter les matières premières,
o D’honorer les charges de fonctionnement du Wanted Café pendant cette période, indispensable à l’utilisation de la cuisine.

« Chez Harmonie Mutuelle, nous œuvrons dans l’intérêt général et avons à cœur de mettre notre influence au service de projets sociétalement utiles comme Wanted Community dont nous partageons les valeurs. Avant le confinement, nous avons pu ainsi financer la préparation de 3 tablées solidaires au mois d’octobre, permettant d’offrir à chaque fois 50 repas aux plus démunis, et nous avons aussi pu contribuer au financement d’associations locales comme Cycles Verts, qui collecte des protections intimes réutilisables pour les distribuer aux femmes en situation précaires, ou encore Nouveaux Cycles qui s’évertue à déconstruire les idées reçues
autour de la sexualité féminine.
» se réjouit Isabelle LHOMME, Responsable Communication Marketing et Prévention Harmonie Mutuelle Région Sud-Ouest

Retour sur les journées Innov’Action 2020 organisées par les Chambres d’agriculture d’Occitanie : 300 participants ont visité 8 fermes innovantes

En dépit du contexte de crise sanitaire, 8 journées Innov’Action ont
pu être organisées par les Chambres d’agriculture de la région
Occitanie avant le reconfinement de fin octobre. Parmi ces journées,
3 d’entre elles ont mis en avant le nouveau concept des
Ambassadeurs Innov’Action lancé cette année.

Avec plus de 300 visiteurs, dont une majorité d’agriculteurs, cette
7ème édition a encore suscité une belle mobilisation dans le respect
des mesures barrières.
Ces rendez-vous ont permis aux agriculteurs de prendre la parole
pour présenter leurs pratiques innovantes à d’autres agriculteurs,
aux professionnels du secteur mais aussi aux décideurs locaux. En
témoignant directement sur leur exploitation, ils favorisent le
partage de bonnes pratiques et de connaissances. Car plus que
jamais, les agriculteurs ont besoin d’innovation pour s’adapter à un tel contexte de crise mondiale. Et ils ont su une fois encore témoigner de cette capacité à s’adapter et à continuer à innover au sein de leurs
exploitations.

Ces innovations contribuent à améliorer la triple performance économique, sociale et environnementale des entreprises agricoles. À titre d’exemple, les témoignages ont porté sur : repenser l’organisation du travail, réduire l’usage des produits phytosanitaires, développer l’agroforesterie, renforcer le lien entre biodiversité et agriculture, optimiser l’eau d’irrigation, développer le numérique dans les exploitations agricoles …

INNOV’ACTION 2020 : essaimer les solutions innovantes chez des agriculteurs
L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers économiques, devant
l’aéronautique et le tourisme, en Occitanie, prennent toute leur
importance pour répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire des
territoires, qui se révèle décisif dans la situation de crise sanitaire
actuelle. Dans ce contexte inédit, l’innovation est plus que jamais au
cœur de nos métiers pour assurer la continuité des productions
agricoles, mais également pour poursuivre les transitions engagées.
Grâce aux innovations mises en place, les agriculteurs s’adaptent
quotidiennement pour préserver l’environnement, améliorer leurs
conditions de travail et leur compétitivité. Ils tentent ainsi de
répondre aux grands défis auxquels ils sont confrontés : le
changement climatique, la préservation de l’environnement, la
croissance de la demande alimentaire, et la concurrence des
marchés européens et internationaux.

« L’innovation doit permettre au monde agricole de s’adapter à des contextes toujours plus fluctuants et de répondre aux attentes de nos concitoyens : une alimentation saine et de qualité, mais aussi un
espace rural accueillant et des ressources préservées. C’est dans cet objectif que les Chambres d’agriculture de la région Occitanie vous ont invité une fois de plus à venir découvrir les techniques et pratiques développées et mises en œuvre par des agriculteurs « pionniers », sur leurs fermes. En
améliorant les performances – économique, sociale, environnementale – de leurs exploitations agricoles, ils offrent des solutions afin que le monde agricole réponde aux grands défis auxquels il est confronté.
»
Denis Carretier, Président de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie

L’usage des produits de protection des cultures par les agriculteurs est légale, raisonnée et nécessaire !

Jeudi 5 novembre dernier, l’agence ATMO Occitanie, par la voix de sa Vice-Présidente Régine Lange, a publié les résultats régionaux de la campagne nationale exploratoire de surveillance des produits phytosanitaires dans l’air, pilotée par l’ANSES*.
Sans replacer ces résultats dans leur contexte – campagne exploratoire – et sans rappeler que les agriculteurs appliquent les produits de protection des plantes, en agriculture conventionnelle et biologique, en toute légalité et souvent en deçà des seuils autorisés, leur reprise médiatique ne pouvait
qu’une fois encore jeter le discrédit sur notre profession.


La Chambre régionale d’agriculture dénonce cette mise en scène et les raccourcis faits en guise de conclusions de cette étude alors même, qu’en tant que membre du Conseil d’Administration d’ATMO,
nous avions demandé que soient mis en avant des éléments explicatifs (pression sanitaire exceptionnelle en 2018 lié aux mauvaises conditions météorologiques tout comme les nombreuses actions entreprises
par la Profession agricole en faveur d’un moindre recours aux produits phytosanitaires). En effet, nous pouvons prouver notre engagement concret dans cette démarche comme en témoignaient encore récemment certaines de nos journées Innov’Action qui mettent en avant les pratiques innovantes dans les exploitations, avec la volonté de communiquer largement sur leurs bons résultats afin de les dupliquer, ou encore le fait que l’Occitanie soit la région française qui totalise le plus d’exploitations agricoles
certifiées Agriculture Biologique.

Alors, face à un déferlement médiatique préjudiciable à notre Profession, nous souhaitons apporter quelques éléments de réponse :

  1. Les agriculteurs utilisent les produits phytosanitaires en respectant une réglementation qui s’enrichit d’année en année, au regard des études et expérimentations abouties, dans l’objectif de protéger les utilisateurs en premier lieu, ainsi que les milieux naturels : zones de non-traitement, interdiction de traitement en cas de vent > 3 Beaufort, retrait des matières actives les plus impactantes. Plus récemment, la protection des riverains de parcelles agricoles a été mise en place avec des distances de
    sécurité, éloignant les zones traitées des limites de propriété et avec les chartes d’engagements des utilisateurs de produits phytopharmaceutiques. Ces chartes, validées par les Préfets, sont aujourd’hui en vigueur dans tous les départements de la région Occitanie.
  2. Cette campagne de mesures nationales coordonnée par l’ANSES est exploratoire. Cela veut donc dire qu’il est prématuré et dangereux de tirer aujourd’hui des conclusions sur le lien entre présence et
    danger. Nous pourrions mettre en avant le fait que les produits sont retrouvés à des quantités infinitésimales (quelques nanogrammes par m3 d’air) quand le dioxyde d’azote (polluant généré par le
    trafic routier) ou les particules fines sont retrouvées à hauteur de plusieurs dizaines de microgrammes par m3 d’air, soit des concentrations mille fois plus élevées. Or, nous ne sommes pas médecins et ne rentrerons pas dans ce débat : laissons la science nous démontrer s’il est plus dangereux pour la santé de vivre en milieu rural ou urbain ! Nous ne remettons pas en cause la dangerosité potentielle des
    produits phytosanitaires, en premier lieu pour les applicateurs. Mais ces travaux doivent nous permettre collectivement d’améliorer les connaissances pour aider les parties prenantes à comprendre
    les phénomènes en jeu. Ce n’est qu’à condition d’approfondir les connaissances et sans viser la création de nouvelles réglementations que la Profession agricole s’associera à de futurs travaux.

3. L’analyse de ces données* montre l’incidence majeure des conditions météorologiques dans le recours aux produits phytopharmaceutiques par les agriculteurs :
• Cela était bien illustré par la différence des mesures observées sur le site viticole de l’Aude entre les campagnes 2018 et 2019 concernant les fongicides :
o Printemps/Eté 2018 très pluvieux (en fréquence notamment) sur le Bassin Languedoc -> Pression mildiou exceptionnellement élevée et continue (attestée par les différents Bulletin de Santé du Végétal émis sur la période) -> un besoin de recourir à l’utilisation des produits de protection des plantes de façon plus importante pour les viticulteurs afin de
sauver leur récolte.
o Printemps/Eté 2019 avec une pluviométrie plus conforme « aux normales » -> Pression mildiou peu élevée -> Faible recours aux produits phytopharmaceutiques par les viticulteurs.
• L’intensité du recours aux herbicides est également liée aux conditions météo : l’hiver doux et humide de fin 2019 a favorisé la pousse des adventices au printemps et a augmenté le nombre de passages de traitement.
• Face à cela, la surveillance sanitaire des cultures et la prévision des risques épidémiologiques par filière et territoire, intégrant les prévisions climatiques, sont indispensables pour aider les agriculteurs à prendre leur décision d’intervention et ne traiter qu’à la condition d’un risque élevé.

  1. Les résultats de cette première campagne de mesure des résidus de produits phytopharmaceutiques dans l’air doit nous encourager à améliorer les connaissances pour mieux comprendre les
    mécanismes en jeu. Toutefois, ils ne doivent pas masquer les évolutions de pratiques en faveur de la protection intégrée des cultures déjà engagées par la Profession Agricole, parmi lesquelles :
    • Un nombre croissant d’exploitations agricoles certifiées Haute Valeur Environnementale en Occitanie et un engagement fort, notamment de la Profession viticole dans cette voie (plus de 90% des caves viticoles de la région engagées dans la démarche de certification). Cette certification
    comprend un engagement important des producteurs en matière de réduction d’usage des produits phytopharmaceutiques.
    • Près de 1000 exploitations agricoles engagées dans une démarche de réduction d’utilisation de produits phytopharmaceutiques en Occitanie au travers des dispositifs DEPHY, Groupes 30.000 du plan Ecophyto, ainsi que des GIEE. Majoritairement accompagnés par les Chambres
    d’agriculture, ces producteurs ont réduit de 15 à 30 % le recours aux produits phytopharmaceutiques.
    • Le matériel de pulvérisation se modernise et les performances des équipements au regard de la réduction de la dérive s’améliorent grandement. Il faut accompagner la modernisation du parc
    matériel des agriculteurs en ce sens. Nous comptons pour cela sur les dispositifs mobilisant du FEADER pilotés par le Conseil Régional, mais aussi sur les dispositifs prévus dans le cadre du Plan de relance.

    L’agriculture et l’agro-alimentaire sont les piliers de l’économie régionale, une importance d’autant plus accrue en cette période de pandémie où de nombreuses initiatives sont mises en place sur les marchés, au sein de drive fermiers ou des plateformes en ligne qui valorisent les circuits courts. Les agriculteurs et agricultrices de la région Occitanie entendent les préoccupations de leurs concitoyens et s’engagent à leur fournir chaque jour une alimentation saine, des produits de qualité tout en leur permettant de vivre dans
    un environnement préservé.

    Denis CARRETIER
    Président de la Chambre Régionale d’agriculture d’Occitanie