Archive : octobre, 2020

Récolte 2020 & Recettes automne-hiver équilibrées Le Haricot Tarbais fête les 20 ans de son IGP

La récolte exclusivement manuelle du Haricot Tarbais débute
chaque année en septembre avec le frais, et se poursuit en octobre et novembre pour le sec.
Cet automne, le Haricot Tarbais fête les 20 ans de son Indication
Géographique Protégée (IGP), garant de sa zone de production
qui comprend les Hautes-Pyrénées (en dessous de 700 mètres
d’altitude) et les cantons limitrophes des Pyrénées-Atlantiques,
du Gers et de la Haute-Garonne. En effet, le précieux grain d’ivoire, fruit d’un terroir singulier et d’un savoir-faire authentique a été distinguée en 2000, reconnaissant ainsi sa qualité supérieure.
Possédant des qualités gustatives et nutritionnelles hors-pair, il se déguste de 1001 manières, toute l’année !

La récolte du Haricot Tarbais, à la main, gousse par gousse
La récolte du Haricot Tarbais se fait exclusivement à la main lorsque le grain arrive à maturité. Alors que le haricot « frais à écosser » se cueille jusqu’à début octobre, le haricot « sec » est quant à lui ramassé de début octobre à fin novembre, après un processus de séchage naturel du pied.

Cultivé selon un exigeant cahier des charges, du semis jusqu’à la
récolte, le Haricot Tarbais a aussi été, en 1998, le premier haricot à obtenir le Label Rouge, signe de sa qualité supérieure.
Plus de vingt ans après, si des outils ont été mis en place pour soulager certaines tâches comme l’égrenage et le triage, le mode de culture et de récolte restent inchangés.

Le Haricot Tarbais : une légumineuse idéale pour une alimentation équilibrée
Les consommateurs sont de plus en plus attentifs à la qualité des produits qui composent leurs assiettes. Les protéines végétales sont recherchées pour pallier la consommation excessive de viande, aussi bien pour la santé que pour l’environnement.
Sans gluten, pauvre en lipide (seulement 2% de matière grasse), riche en fibres et en protéines végétales, le Haricot Tarbais est doté d’une faible valeur énergétique. Le symbole de la gastronomie du Sud-Ouest se démarque grâce aux caractéristiques organoleptiques que lui confèrent les terres de Bigorre et la douceur de son climat.
Grâce à ses vertus nutritionnelles et à ses multiples déclinaisons possibles, de l’entrée au dessert, chaud ou froid, il permet de renouveler ses recettes et d’allier équilibre alimentaire et plaisir.
Plusieurs chefs et blogueurs se sont mis aux fourneaux pour proposer des recettes alliant équilibre alimentaire et saveurs. Préparer des légumineuses deviendra un jeu d’enfants, pour le plus grand plaisir de toute la famille.

Republix XL, le nouveau jeu de société de l’École Des Droits de l’Homme.

De vrais enjeux en jeu !
Ce projet, c’est celui d’un jeu de société pouvant apporter des clés de compréhension du monde d’aujourd’hui tout en restant centré sur le plaisir de jouer et d’être ensemble. Dans un monde où l’individualisme et le repli sur soi peuvent être une tentation accentuée par la crise sanitaire, le jeu de
société demeure rassembleur, vecteur de lien et de partage.

Plus qu’un outil de sensibilisation ou qu’un support pédagogique d’apprentissage des droits, Republix XL est avant tout un jeu amusant et varié qui permet la rencontre et la coopération autour de thématiques
que nous avons tou·te·s en commun : citoyenneté mondiale, démocratie, égalité de genre, migrations, lutte contre les discriminations…

Par sa forme, il se veut avant tout malléable : 348 cartes, un dé, un sablier et deux livrets pratiques pour s’approprier rapidement les règles du jeu et les sujets abordés.

Sa création répond à un enjeu majeur lorsque l’on aborde des dimensions géopolitiques ou historiques : rester accessible à tout public. C’est pourquoi nous avons utilisé des mécaniques de jeu connues du plus grand nombre. De même, pas besoin de connaissances préalables, grâce à des réponses précises intégrées au jeu pour jouer aussi bien en autonomie qu’avec un·e animateur·rice.

Un projet durable :

  • Adaptable à tout âge et pour tout niveau de langue à partir de 10 ans, nous l’utilisons en intervention dans sa version physique mais aussi transposé numériquement afin de pouvoir aborder des thématiques spécifiques sur-mesure
  • Nous créons des outils pour faciliter son utilisation par des professionnel.le.s
  • Nous travaillons déjà à son actualisation future sur le plan juridique et à son enrichissement via des outils numériques collaboratifs !

    Diffusion : à partir d’octobre 2020
    Prix : 60 euros TTC
    Pré-commandes via un formulaire téléchargeable
    Contact : info.eddh@gmail.com

Innov’Action 2020 : 1 exploitation pilote ouvre ses portes le 5 novembre à Rignac dans le Lot

• La Chambre d’agriculture du Lot organise 1 seconde journée Innov’Action
qui aura lieu jeudi 5 novembre à 14h00 au GAEC de Mordesson chez
Matthieu BERGOUGNOUX, pour découvrir la cohérence du sol à la nutrition
pour améliorer santé et production animale.

• Le concept d’Innov’Action: donner la parole aux agriculteurs pour présenter leurs pratiques innovantes autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, à d’autres agriculteurs, directement sur leur exploitation, afin de favoriser le transfert de pratiques et de connaissances.

• L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers économiques en Occitanie,
prennent toute leur importance pour répondre à l’enjeu de souveraineté
alimentaire de nos territoires, qui s’est révélé décisif lors de la crise sanitaire que nous traversons cette année. Dans ce contexte inédit, l’innovation est plus que jamais au cœur de nos métiers pour assurer la
continuité de nos productions agricoles, mais également pour poursuivre les transitions engagées avant cette crise sanitaire. Ainsi, et en tenant compte des exigences sanitaires, les Chambres d’agriculture
d’Occitanie se sont positionnées en faveur qu’une 7ème édition de la démarche Innov’Action.

Innov’Action : 1 ferme lotoise source d’innovation
Rendez-vous jeudi 5 novembre à 14h00 au GAEC de Mordesson chez
Matthieu BERGOUGNOUX, pour découvrir la cohérence du sol à la
nutrition pour améliorer santé et production animale.
Situé sur la commune de Rignac, dans le Limargue, le GAEC de
Mordesson compte aujourd’hui 4 associés en production caprin, race
Saanen et vaches allaitantes Salers, sur 123 ha. L’exploitation est
équipée de séchage en grange en vrac. Le lait de chèvre est transformé
sur place en fromage, principalement AOP Rocamadour.

Souhaitant être le plus autonome possible et maintenir un niveau
élevé de production laitière dans le respect du cahier des charges de l’AOP, les associés travaillent les fourrages avec un objectif de protéines et de fibres de qualité. En 2016, la bioélectronique est venue apporter les outils nouveaux permettant de mieux comprendre les besoins des animaux. Cette approche a permis de faire évoluer le système fourrager et les pratiques culturales vers un cercle vertueux liant le sol, les fourrages et les animaux.

« Afin d’augmenter la productivité en lait de chèvres, nous avons commencé en 2008 à faire évoluer notre système fourrager, composé essentiellement de prairies naturelles. Il fallait produire plus de protéines et
surtout des fibres de qualité. Nous avons alors introduit de la luzerne pour la protéine et de l’avoine fauchée pour la fibre.
Progressivement, nous avons commencé à faire des méteils avoine-vesce que nous récoltons tôt, juste avant épiaison, puis des mélanges prairiaux multi-espèces contenant graminées et légumineuses.

En 2016, nous avons converti toutes nos terres en bio. Aujourd’hui, nous ne semons plus aucune prairie sans légumineuse, cela représente un budget semences, mais nous nous y retrouvons. En 2018, la qualité des fourrages a été telle que nous avons pu nourrir les chèvres pendant 7 mois sans correcteur azoté.
Nous produisons aujourd’hui 850 L de lait par chèvre et nous souhaitons maintenir ce niveau. En 2016, nous avons découvert la bioélectronique suite aux formations organisées par le Groupement de Défense Sanitaire du Lot, avec la société 5mVet, spécialisée en médecine de troupeaux. C’est un outil permettant de faire des mesures sur les animaux à la ferme, avec des résultats rapides, afin de vérifier la satisfaction de leurs besoins et leur bien-être. Sur les chèvres, les analyses ont révélé des problèmes d’excès d’azote lié à une très bonne valeur de nos fourrages, un problème d’abreuvement et une hypoglycémie.
Nous avons commencé par corriger la ration et améliorer l’accès à l’eau, ce qui a permis de baisser les avortements au tarissement en juillet. Malgré l’installation de bacs à niveau constants, une absence de courant parasite mesuré et une augmentation de la consommation en eau, les chèvres ne sont toujours pas correctement hydratées. Nous suspectons encore un effet répulsif du chlore et peut-être un problème géobiologique.
»

Innov’Action 2020 : 1 exploitation pilote ouvre ses portes le 29 octobre 2020 à Pruinières en Lozère

La Chambre d’agriculture de Lozère organise 1 journée Innov’Action qui aura lieu jeudi 29 octobre à 14h00 chez Roland et Serge VALENTIN à Pruinières, pour aborder la thématique des services environnementaux d’une ferme d’élevage.
• Le concept Innov’Action : donner la parole aux agriculteurs pour présenter leurs pratiques innovantes autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, à d’autres agriculteurs, directement sur leur exploitation, afin de favoriser le transfert de pratiques et de connaissances.
• L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers économiques en Occitanie,
prennent toute leur importance pour répondre à l’enjeu de souveraineté
alimentaire de nos territoires, qui s’est révélé décisif lors de la crise sanitaire que nous traversons cette année. Dans ce contexte inédit, l’innovation est plus que jamais au cœur de nos métiers pour assurer
la continuité de nos productions agricoles, mais également pour poursuivre les transitions engagées avant cette crise sanitaire. Ainsi, et en tenant compte des exigences sanitaires, les Chambres d’agriculture d’Occitanie se sont positionnées en faveur qu’une 7ème édition de la démarche
Innov’Action.

Innov’Action : 1 ferme lozérienne source d’innovation
Rendez-vous jeudi 29 octobre à 14h00 chez Roland et Serge VALENTIN à Pruinières, pour aborder la thématique des services environnementaux d’une ferme d’élevage.
Roland et Serge Valentin sont agriculteurs aux Pinèdes, sur la commune de Prunières. Ils sont producteurs sur une exploitation bovin lait / ovin viande avec 150 ha de SAU sur la Margeride. La structure compte 60 vaches
laitières et 150 brebis viande. La production laitière est de 490 000 litres par an, livrés à SODIAAL. L’exploitation est constituée à 60% de végétations spontanées : prairies permanentes et parcours avec 40 ha de prairies
permanentes, fauchées ou pâturées et 50 ha de parcours. Elle produit une partie de ses céréales sur 12 ha. Le reste de la SAU est consacré aux prairies temporaires. L’exploitation et les bâtiments sont situés entre 900 et
1000 mètres d’altitude, sur le plateau granitique de la Margeride ouest.

« En 2005, je me suis installé avec mes parents en GAEC. Il y avait alors 300 brebis et 20 vaches sur l’exploitation.
Nous avons construit le bâtiment pour les vaches laitières en 2006 et depuis le troupeau laitier augmente, tandis que celui des brebis diminue progressivement. Aujourd’hui, nous sommes 2,2 UTH impliqués sur l’exploitation.
L’un des objectifs que nous avons est de préparer le départ en retraite de mon père qui va être remplacé, dans un an, par l’installation de mon épouse Laure.
J’aime m’améliorer sur le plan technique, et je constate qu’aujourd’hui, ma façon de produire pourrait être mal perçue par une partie de mes concitoyens. Le diagnostic CAP’2ER est l’occasion de se situer et de trouver des points de comparaison avec d’autres exploitations laitières. Non pas au niveau national, mais plutôt par rapport à celles qui produisent sur un territoire similaire au mien et dans un contexte économique comparable. Je veux parler de voisins, par exemple, mais aussi de producteurs situés en Auvergne ou dans le Massif-Central en général. Pour le moment, le diagnostic n’est pas complètement réalisé, mais les résultats que nous présenterons le 29 octobre permettront, soit de voir comment l’exploitation peut apporter des tonnes équivalent CO² sur le marché du carbone, soit sur le marché réglementaire (on parle du «marché de conformité»), soit sur le marché volontaire, et en tirer une rémunération. On verra aussi si des améliorations économiques sont possibles en termes d’optimisation : des intrants ou de la valorisation qui en est faite. À partir de cela, nous pourrons dire s’il est possible et souhaitable, ou pas, de nous engager dans un plan d’amélioration de notre bilan carbone. »

Semaine de l’évolution professionnelle du 12 au 16 octobre 2020 en Occitanie

Du lundi 12 au vendredi 16 octobre 2020, le réseau des CIBC et de
l’APEC, opérateurs du conseil en évolution professionnelle des salariés du
privé et indépendants, organisent la Semaine de l’évolution
professionnelle, en association avec leurs partenaires régionaux.

Cet événement, 100% digital, gratuit et accessible à tous, place comme
son nom l’indique l’évolution professionnelle au cœur d’un programme
de plus de 60 webinars thématiques.

Forts des valeurs du CEP (Conseil en Evolution Professionnelle), les
CIBC et l’APEC relèvent le défi d’organiser, sur une semaine entière, un
événement mobilisateur autour de la formation, l’évolution du monde du
travail, l’orientation, les transitions professionnelles, etc.
Il s’agit d’une conviction partagée : l’évolution professionnelle est un
levier de performance, tant pour les salariés que les entreprises.

Le conseil en évolution professionnelle constitue un processus gratuit
d’appui pour faire le point sur sa situation professionnelle, et, le cas
échéant, élaborer, formaliser et mettre en œuvre une stratégie visant
l’évolution.

Renseignements : https://www.semaine-evolution-professionnelle.fr/