« L’Emplacement est un lieu de vie et de rencontre, un lieu expérientiel fait pour étonner,surprendre, créer l’événement.

Quel plaisir d’accueillir à partir du 29 novembre l’artiste Andrea Perissinotto !

Passionné et passionnant, engagé, et profondément investi dans le milieu culturel madrilène, ce dernier nous propose l’exposition « Ceci n’est pas un pays », en hommage à la célèbre œuvre de Magritte « La trahison des images ».

Les œuvres de plus de 60 artistes seront présentées du 29 novembre au 2 décembre, ainsi qu’une exposition exceptionnelle en soutien de la Journée Internationale de Lutte contre le SIDA le samedi 1^er décembre.

Ces 4 jours seront ponctués de temps forts, rencontres et échanges, venez nombreux ! »

Lucie Breton, Fondatrice de l’Emplacement.

« Ceci n’est pas un pays »

Une exposition pour vivre, rêver et se sentir libre

par Andrea Perissinotto

« Il y a longtemps qu’en Espagne nous nous sommes débarrassés de la peur »

Phrase clôturant le film « En chair et en os » de Pedro Almodovar (1997)

Il y a un moment particulier dans lequel on se rend compte que nous n’avons plus peur, c’est l’instant où nous attrapons la main de notre partenaire, et nous nous mêlons aux autres, dans un tumulte de peurs qui s’estompent peu à peu.

C’est un acte de fierté, de conscience, d’amour, prenant place en cette année 2018 dans une série d’évènements qui menacent la liberté des lesbiennes, gays, transsexuels, bisexuels et intersexuels, dans 77 pays où une orientation sexuelle « hors norme »  peut être un motif suffisant pour être incarcéré, torturé, ou même tué.

« Ceci n’est pas un pays » est une réflexion sur les diversités qui suscitent des peurs… sur les craintes présentes dans notre société et sur comment l’art peut-être un outil de prise de conscience collective, une interrogation pour encourager la pensée, comme moteur du changement et du questionnement d’un pays.

Le clin d’œil à l’œuvre célèbre de Magritte, devient ici, l’incipit d’une recherche intime et à la fois chorale dans laquelle 60 artistes internationaux habitant ou travaillant en Espagne, principalement à Madrid, fusionnent leur créativité avec des valeurs a priori si simples et cependant pour quelques unes et quelques uns, terriblement lointaines comme le fait de pouvoir aimer librement.

C’est pourquoi « Ceci n’est pas un pays » se présente comme un ensemble d’approches différentes et hétérogènes mais réunies au sein d’un message qui s’affranchit des totalitarismes pour se diriger vers une société plurielle qui souhaite garder la culture de la tolérance et du respect mutuel entre les êtres vivants.

L’exposition aura lieu du 29 novembre au 2 décembre à « L’Emplacement » 40 rue d’Alsace Lorraine à Toulouse. 4 journées de peinture, sculpture, collage,installation, dessin et photographie, dont le but est de retrouver un passé qui nous manque tant, pour qu’il se convertisse en un possible point de départ depuis lequel s’adresser aux nouvelles générations, avec un message d’espérance, soutenu par les avancées importantes qui ont marqué l’histoire de la liberté d’expression, en Espagne, depuis l’avènement de la démocratie.

« Ceci n’est pas un pays »est, par essence, un ensemble de voix qui se croisent, se chevauchent,s’écoutent, parfois même sans se comprendre. Cette exposition est un message visuel qui nous conforte en la certitude que tout n’est pas écrit, et en la croyance que subsiste un chemin :

Là où les autres voient un détour inutile, nous voyons une alternative.

Là où tout paraît être irrévocable, nous avons décidé de miser sur l’inattendu,parce que nous croyons que « ceci » est notre foyer, quelque soit la terre que nous piétinons, et pour cela nous nous unissons pour suivre ensemble notre chemin, qui se traduit dans notre société par le respect des autres,vivre, rêver et être libres.

Liste des artistes :

Adriana Berges, Agustina Mattar, Alejandro Muñiz Vicente, Aly Calle, Amelia Dibuja, Anamusma, Angie Gray, Annita Klimt, Aurora Duque de la Torre, Bárbara Traver, Begoña Cid, Bran Sólo, Carla Cañellas, Carlotta Gambato, Carmen Alvar, Celeste Ciafarone, Christian Pardó, Cinzia Newoman, Cristina Toledo, Daniel Rabal Davidov, Daniel Rod, Diana Velásquez, DosJotas, Enrique Yáñez, Erick Miraval, Esther García Urquijo, Fede Pouso, Fernando Mendoza, Irene Cruz, Irene Rosado de Solís, Jesús Corbín, José Antonio Vallejo, Laura González Villanueva, Lola Caótica, Luis Sanz, Lydia Garvín, Madrización (seud.), Mapy DH, Marcelo Mendonça, Maribel Binimelis, Miranda Warholl, Mónica de Solís, Nieves Chillida, Nino Maza, Olga Isla, Ondina .G, Patricia Mateo, Pilar Barrios Varela, Pol Gorezje, Raúl García Collado, Raúl Muñoz, Rosa Cid, Santiago Torres, Sebastián Delgado, Sergio Anónimo, Silvia Wladimirski, Tania Cobo, Víctor Royás, Virginia Montesinos, Zinteta.

Commissaire : Andrea Perissinotto

Programme :

Jeudi 29 novembre :

16h : Présentation de « Discollage », un cycle de vinyles présentés par l’artiste Lola Caòtica, représentant un hommage à la « Movidamadrileña » des années 80.

18h : Performance « bienvenue au Chaos » : Lola Caòtica personnalisera en direct les objets (tasses, chaussures, chemises…) que le public apportera pour l’événement.

Vendredi 30 novembre :

18h : Inauguration officielle de l’exposition « Ceci n’est pas un pays »

Samedi 1^er décembre :

12h : Visite guidée de l’exposition, avec le commissaire, Andréa Perissinotto

16h : À l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre le SIDA, présentation de « Unicon – unique art condoms – Coleccion 36 » une série de 36 enveloppes de préservatifs, support de créativité d’une sélection d’artistes internationaux habitant en Espagne.

Dimanche 2 décembre :

12h : Présentation des livres photos des artistes Irène Cruz, Bàrbara Traver et Monica de Solis, suivie par une dégustation de vermouth avec la courtoisie des distilleries ACHA.

Musicien complet, complètement musicien !

Dans un monde où tous se spécialisent, je me bats pour être un musicien complet au même titre quel’étaient les compositeurs du passé qui dirigeaient et jouaient les œuvres qu’ils avaient eux-mêmes écrites. En quête permanente d’authenticité musicale,mon souhait est de restituer cet héritage précieux que nous laissent les créateurs ceux qui nous ont précédé.

Bio :

Violoniste, chef d’orchestre, compositeur et pédagogue, Gilles Colliard est un musicien complet.À Toulouse, il est directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Toulouse et directeur artistique du pôle des arts baroques. www.gilles-colliard.com

Iter, acteur nationalement reconnu dans le domaine du conseil en mobilité, fête cette année ses 40 ans. Un anniversaire marqué par un changement de gérance et une volonté toujours plus forte de cultiver son modèle coopératif.

Une entreprise toulousaine au rayonnement national
Depuis 1978, Iter agit pour le développement d’une mobilité plus durable, visant à améliorer le quotidien des usagers tout en participant au dynamisme des territoires et à la protection de l’environnement. Les consultants, présents à Toulouse et à Paris, interviennent pour des collectivités ou des entreprises, tant sur la conception de politiques de transport collectif, que sur des services pour développer l’usage du vélo, ou encore sur des plans de circulation apaisée ou de stationnement. Iter répond ainsi aux problématiques de nombreux clients comme Île-de-France Mobilité, le Groupe Accor, Sony France, ou l’ADEME…

Une transition douce pour le changement de gérance
Après 17 ans de gérance, Géraud Acquier a décidé, en 2017, de laisser la main à d’autres associés pour prendre les rênes de l’entreprise, tout en restant dans la SCOP sur un poste de consultant. Pour mener à bien cette transmission, Iter a choisi de se faire accompagner par l’Union régionale des Scop. Les associés et salariés ont été consultés afin de connaître leurs aspirations personnelles et professionnelles. C’est alors que Jean-Jacques Robin et Rémi Saillard ont proposé, ensemble, leur candidature à la gérance. Les deux futurs co-gérants ont bénéficié d’un tuilage de 6 mois avec l’ancien gérant, nécessaire à la transmission des outils et compétences. Une nouvelle dynamique et un nouveau style ont été initiés, tout en assurant une continuité dans les valeurs et la culture commune. Une transition en douceur, de près de 12 mois, qui n’a pas empêché la coopérative de mener à bien ses projets de développement de la clientèle privée ou de renouvellement des espaces de travail avec le déménagement de son siège dans un espace de coworking toulousain, Étincelle. « Une rupture dans la continuité réussie grâce au modèle coopératif », affirme Jean-Jacques Robin, nouveau co-gérant.

Une culture d’entreprise renforcée par le statut coopératif
Chez Iter, le modèle coopératif est une valeur ajoutée qui garantit la solidarité, la pérennité de l’outil de travail mais aussi l’intelligence collective dans la vie de l’entreprise. « Au cours des 40 dernières années, le statut SCOP a parfois été remis en cause, mais la confiance dans ce modèle a toujours été renouvelée. Nous sommes convaincus que ce statut nous a permis de surmonter les difficultés rencontrées », témoigne Céline Billard, associée de la coopérative. La puissance de la culture d’entreprise est également marquée par un faible turnover. La moyenne d’âge des consultants est de 38 ans dont 9 ans d’expérience dans l’entreprise. Les fondateurs et anciens gérants de l’entreprise, François Maréchal et Pierre Lang, partis à la retraite en 2017, ont passé l’ensemble de leur carrière au sein d’Iter. La forte implication et la fidélité des salariés – associées sont des avantages concurrentiels qui permettent à Iter d’être connu et reconnu comme l’un des principaux cabinets d’experts en mobilité durable.

Iter en quelques dates clés :

 1,3 millions d’euros de chiffre d’affaires
 18 salariés dont 13 associés
 70 missions par an dont 25% pour les clients privés

Les journées Innov’Action 2018 organisées par les Chambres d’agriculture de la Région Occitanie ont mobilisé 20 exploitations agricoles,réparties dans l’ensemble des 13 départements.
Avec plus de 1100 visiteurs dont de nombreux élèves de lycées agricoles, soit environ 55 visiteurs par site, cette édition a encore suscité une belle mobilisation.

Ces rendez-vous ont permis aux agriculteurs de prendre la parole pour présenter leurs pratiques innovantes à d’autres agriculteurs, aux professionnels du secteur ainsi qu’aux décideurs locaux,directement sur leur exploitation, afin de favoriser le partage de bonnes pratiques et de connaissances.

Ces innovations contribuent à améliorer la triple performance économique, sociale et environnementale des entreprises agricoles. À titre d’exemple, le semis de couverts végétaux, la réduction des traitements phytosanitaires, le développement de la valeur ajoutée, la conversion en bio, de nouveaux outils plus écologiques et économiques ou encore une meilleure autonomie grâce à de nouvelles techniques ont ainsi été présentés.

INNOV’ACTION 2018 : transférer les solutions innovantes chez des agriculteurs

Ces échanges entre agriculteurs sont aujourd’hui essentiels dans un contexte de crises importante auxquelles fait face l’agriculture, pourtant pilier de l’économie de la Région Occitanie, devant l’aéronautique et le tourisme.

Grâce aux innovations mises en place, les agriculteurs s’adaptent quotidiennement pour préserver l’environnement, améliorer leurs conditions de travail et leur compétitivité. Ils tentent ainsi de répondre aux grands défis auxquels ils sont confrontés : le changement climatique, la préservation de l’environnement, la croissance de la demande alimentaire, et la concurrence des marchés européens et internationaux.

Si l’innovation est souvent issue de la recherche ou de l’expérimentation, elle existe aussi dans les exploitations agricoles,initiée par des agriculteurs « pionniers ». Sa mise en œuvre est source d’emplois et de valeur ajoutée pour les territoires ruraux. Avec leurs réseaux de conseillers techniques de proximité, les Chambres d’agriculture d’Occitanie accompagnent ces agriculteurs avant-gardistes dans la réalisation et le suivi de leurs projets.

Les enjeux de cette opération sont donc de valoriser ces agriculteurs qui innovent,de les amener à échanger afin de propager l’innovation et ainsi créer une dynamique sur les territoires.

« L’agriculture et l’agroalimentaire constituent les piliers économiques de la région Occitanie. Face aux crises actuelles que traverse la production agricole, il est nécessaire d’y répondre par des mesures économiques d’urgence,indispensables au maintien du tissu rural, mais de manière plus durable, le besoin d’innover pour faire évoluer les systèmes agricoles vers une plus grande résilience est vital.

L’innovation doit permettre au monde agricole de s’adapter à des contextes toujours plus fluctuants et de répondre aux attentes de nos concitoyens : une alimentation saine et de qualité, mais aussi un espace rural accueillant et des ressources préservées. C’est dans cet objectif que les Chambres d’agriculture de la région Occitanie vous ont invité une fois de plus à venir découvrir les techniques et pratiques développées et mises en œuvre par des agriculteurs« pionniers », sur leurs fermes. En améliorant les performances –économique, sociale, environnementale – de leurs exploitations agricoles, ils offrent des solutions afin que le monde agricole réponde aux grands défis auxquels il est confronté. »

Denis Carretier, Président de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie

Chaque année,la Coopérative Jeune Montagne organise des réunions de secteur auprès de ses 76 producteurs de lait afin de recueillir leurs questions et sentiments sur le fonctionnement global de l’entreprise et la feuille de route engagée pour les mois et années à venir.

Une nouveauté cette année : les réunions de secteur ont eu lieu en ce début d’automne à Laguiole, avec visite de la fromagerie, afin que chacun puisse se rendre compte de l’évolution des moyens mis en place, ou découvrir l’outil de production auquel ils viennent de s’associer. 

« 1 homme égale 1 voix »                       

La coopérative Jeune Montagne est l’outil de valorisation et de transformation du lait en produits fromagers qu’ont créé et développé les producteurs de lait depuis 1960. Véritable modèle entrepreneurial démocratique, elle institue l’égalité entre tous les producteurs-associés où chacun a voix au chapitre.

« Nous sommes tous animés par une même passion, celle de la tradition de notre terroir et de la qualité de nos produits. L’esprit coopératif est porté par les engagements des producteurs et collaborateurs à l’égard des consommateurs :qualité des process et traçabilité, alimentation et bien-être animal,sauvegarde de l’environnement… Ces engagements sont garants de la pérennité de la production et de la sécurisation des exploitations de générations en générations. 

Le grand événement de l’expression de la vie d’une coopérative c’est son Assemblée Générale. Or, il n’est pas possible que chacun puisse poser toutes ses questions. C’est pourquoi, notre président, Gilbert Cestrières, a mis en place des réunions annuelles, dites de secteur, où l’on réunit en petits groupes les producteurs afin de leur exposer la stratégie e tle point à date sur les actions engagées.

Ce format de proximité est davantage propice au dialogue, et permet de comprendre les difficultés chacun, et de pouvoir y réfléchir ensemble. C’est l’expression même de la démocratie de notre coopérative où 1 homme égale 1 voix. Nous y abordons tous les sujets dans un esprit de transparence. »

explique Géraud Valadier, administrateur-producteur de la Coopérative Fromagère Jeune Montagne

Après une matinée de réunion où s’engagent questions, débats et réflexions, les producteurs ont partagé un déjeuner convivial puis visité la fromagerie. Pour certains c’était l’occasion de voir l’évolution de l’outil de production avec les derniers investissements et nouveaux aménagements effectués ces dernières années.