Protection des appellations d’origine : la décision de l’UNION EUROPEENNE rendue ce samedi 13 mars 2021

Tequila se bat : Le Conseil de régulation de la Tequila exige de Heineken le respect l’IGP Tequila dans sa bière « Desperados » Madrid, le 11 février 2021.

Il y a deux ans, en 2019, la Commission européenne (CE) reconnaissait la Tequila comme Indication géographique protégée (IGP), ce qui en fit le premier produit mexicain à accéder au plus haut modèle de protection en Europe ; malgré cela, la Tequila doit faire face à plusieurs batailles juridiques dans l’Union européenne pour se défendre contre la société transnationale Heineken , qui depuis plusieurs années utilise de manière abusive et non – autorsée l’indication géographique Tequila, en dénaturant la boisson mexicaine par excellence pour la transformer en goût /saveur ajouté (e) da ns sa bière Desperados. Deux des procédures judiciaires , initiées en 2017, sont actuellement en cours devant les tribunaux d’Amsterdam, aux Pays – Bas, et de Nanterre, en France ; cette dernière avec une décision favorable pour la Tequila.

Début 2020, le Conseil de régulation de la Tequila (CRT), agissant conformément à ses fonctions et à la réglementation mexicaine, et après avoir reçu des preuves démontrant de manière fiable l’utilisation dénaturée de la Tequila, n’a pas été en mesure de délivrer des certificats d’authenticité pour l’exportation de la boisson à l’entreprise productrice qui fournissait une filiale de Heineken, simulant des exportations d’origine conditionnées au consommateur final.

En conséquence, au milieu de l’année 2020, la brasserie néerlandaise, par l’intermédiaire de l’Association des brasseurs européens, a dénoncé le Mexique pour « obstacles techniques au commerce » devant la CE. Cette investigation a été publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 13 août 2020. Lors de la publication de cette procédure, et dans un acte sans précédent de soutien au gouvernement du Mexique, à la CRT, à la Tequila, et à l’ensemble du système de protection des Indications Géographiques de l’UE, 40 lettres d’associations du secteur des spiritueux et d’organisations et institutions internationales représentant les plus importantes appellations d’origine européennes telles que le Bureau Interprofessionnel du Cognac, la Scotch Whisky Association, Orig en Espagne, le Consorzio Parmigiano Reggiano, pour n’en citer que quelques – unes, ainsi que d’institutions académiques ont été présentées à la Commission européenne en demandant d’être parties concernées dans le processus. Ce conflit ouvre la porte à la contrefaçon de tout autre produit protégé et à la création d’un produit générique.

Une décision défavorable dans cette enquête affecterait la première Indication Géographique Protégée du Mexique, affaiblirait l’ensemble du système de protection et de contrôle des IG et la crédibilité de l’Union Européenne dans ce modèle. Il est prévu que cette procédure d’enquête soit finalisée avant la signature de l’accord de libre – échange modernisé entre l’Union européenne et le Mexi que (ALE UE – Mexique), dans lequel l’UE a demandé, dans le chapitre sur la reconnaissance et la protection de la propriété intellectuelle au Mexique, la reconnaissance de plus de 340 appellations d’origine et indications géographiques dans la région. Pour leur part, les autorités mexicaines, en particulier le ministère de l’économie dirigé par sa directrice Tatiana Clouthier et son équipe, ont exprimé leur plein soutien à la Tequila, s’engageant à joindre leurs efforts pour défendre l’une des icônes de l’identité mexicaine, et à respecter le travail et la tradition d’une industrie composée de 163 entreprises productrices de Tequila, de plus de 19 000 producteurs d’agave et de 70 mille familles mexicaines qui dépendent de cet agrobusiness.

Actuellement, la Tequila est protégée dans 55 pays au total, dont les États – Unis et l’Union européenne, où, en plus d’être reconnue comme Indication géographique protégée (2019), elle bénéficie de l’Accord entre le Mexique et l’UE sur la reconnaissance mutuelle et la protection des appellations d’origine dans le secteur des spiritueux (1997), de l’enregistrement en tant que marque collective « Tequila » auprès de l’Office de la propriété intellectuelle de l’Union européenne (OMPI) (2008) et d’une protection spécifique en mati ère douanière (2013). Les missions du Tequila Regulatory Council, Le Tequila Regulatory Council ou Conseil de Régulation de la Tequila (CRT) est chargé de vérifier et de certifier le respect des réglementations sur la Tequila, d’assurer au consommateur l’authenticité de la Tequila et de protéger l’AOC au Mexique et dans le monde. Sa mission est basée sur la vérification avec éthique, honnêteté, transparence et impartialité du respect des réglementations applicables à la Tequila, aux produits qui contiennent de la Tequila et de ses matières premières.

Le CRT veille aussi aux spécifications et aux systèmes de qualité, à la protection de l’appellation d’origine, à la fois au Mexique et à l’étranger, à la création de valeur ajoutée et à la confiance dans ses partenaires, clients, collaborateurs, agences et Ministères, pour le bénéfice des consommateurs. Les producteurs de Tequila, producteurs d’agaves, embouteilleurs, spécialistes du marketing et le gouvernement mexicain font partie de cette organisation. De même, ce Conseil est un centre d’information et de service pour l’ensemble de la chaîne productrice, avec l’aspiration de devenir le centre de référence mondial dans la connaissance de l’agave et de la Tequila. Il dispose de quatre bureaux internationaux situés à Madrid en Espagne, à Shanghai en Chine, à Genève en Suisse et à Washington D.C. USA. Le bureau central est situé à Jalisco, au Mexique.


Le 13 mars prochain, c’est l’ensemble de la protection des indications géographiques qui est en jeu

En tant que Directeur Général d’oriGIn, l’Alliance mondiale des indications géographiques et représente 600 associations de 50 pays à travers le monde, je monte aujourd’hui au créneau pour défendre la cause de l’indication géographique Tequila. Le 13 mars 2021, la décision de la Commission européenne dans le litige qui oppose le Conseil de régulation de la Tequila (CRT) et l’entreprise Heineken, impactera d’une manière ou d’une autre, tout le système de protection des appellations d’origine. A travers ce combat, c’est le principe-même de la réglementation européenne actuelle en matière de protection des appellations, qui est en danger. Tolérer l’enfreinte du cahier des charges de Tequila et accepter ainsi un détournement de sa réputation, mettrait potentiellement de nombreuses AOC européennes en danger.

Rappel des faits : il y a quelques années, une marque bien connue de boissons alcoolisées lance une boisson aromatisée à la Tequila pour donner au consommateur le sentiment qu’il apprécie un produit purement mexicain. Le produit devient un best-seller et le consommateur a le sentiment de pouvoir profiter du goût de la véritable tequila, même s’il vit en France. Cependant, la vérité est que cette boisson n’a pas l’autorisation du gouvernement mexicain d’utiliser l’indication géographique de la tequila, et qu’elle n’inclut pas non plus la tequila authentique. Pire encore, la boisson en question transforme de manière irrespectueuse la nature d’un produit aussi emblématique, pour en faire un arôme (une saveur).

Nous disons non à la concurrence déloyale

À notre sens, ce cas doit être vu comme une forme de concurrence déloyale, tel que perçu dans le monde entier. Par conséquent, lorsqu’une entreprise enfreint le cahier des charges pour profiter de la réputation d’un produit reconnu et protégé par sa dénomination d’origine, en plus de nier les efforts de milliers de personnes impliquées dans un produit avec des siècles d’histoire et de tradition, elle met en danger l’ensemble du cadre réglementaire des appellations d’origine et des indications géographiques dans toute l’Europe. Admettre cette situation, équivaut à accepter qu’une dénomination d’origine ne représente pas plus qu’une étiquette qui représente l’origine du produit. La violation, par conséquent, de la réglementation européenne actuelle présente un risque pour l’ensemble du système des appellations d’origine en Europe, et avec cela pour toutes les familles, agriculteurs, producteurs ou travailleurs en général impliqués dans ce processus, en plus de l’effort conjoint des gouvernements.

OriGIN prend fait et cause pour la Tequila

C’est pourquoi notre organisation oriGIn, l’alliance mondiale des indications géographiques qui représente 600 associations de 50 pays à travers le monde, monte aujourd’hui au créneau pour prendre parti pour l’appellation mexicaine.
Notre objectif principal est de garantir que les indications géographiques – un droit de propriété intellectuelle crucial pour le développement des producteurs et des communautés locales – soient pleinement protégées et appliquées par les autorités compétentes dans toutes les juridictions du monde entier.

La présente affaire concerne une société mexicaine, dont la production était contrôlée par le CRT conformément aux lois et règlements mexicains, en vue d’exporter de la Tequila embouteillée au Mexique et commercialisée en tant que telle. Le fait que l’entreprise vendait plutôt de la Tequila en vrac soulève des problèmes fondamentaux pour les indications géographiques. En demandant et en obtenant d’être un parti intéressé dans la procédure, nous voulons nous assurer que les principes de propriété intellectuelle internationalement acceptés, qui se sont développés et se sont répandus dans le monde sous la direction de l’UE, sont pleinement pris en compte par la Commission européenne.

Nous nous permettons donc d’insister sur quelques principes fondamentaux qui sont en jeu dans cette affaire : d’abord, l’intégrité des systèmes de contrôle, qui est un principe crucial de l’accord Mexique / UE de 1997 sur les boissons spiritueuses. Les indications géographiques protégées dans une juridiction donnée – comme la tequila dans l’UE – doivent être utilisées et commercialisées exclusivement dans les conditions fixées par les lois et règlements du pays d’origine. Le Nom-006 mexicain de Tequila nécessite un régime de contrôle spécifique pour le produit à vendre en vrac. Si une autorisation en ce sens n’est pas obtenue par un opérateur, comme dans le cas d’espèce, le CRT a l’obligation, en vertu de la législation mexicaine, de refuser à une telle entreprise l’autorisation de commercialiser le produit. Il n’y a pas ici de question de proportionnalité. Si une entreprise ne respecte pas les règles de contrôle imposées par l’autorité mexicaine, elle ne peut pas vendre le produit sous le nom d’indication géographique (bien sûr, elle peut le vendre sous une dénomination non protégée), car il n’y a aucune garantie de qualité.

Cette considération est strictement liée au deuxième sujet de préoccupation pour oriGIn en l’espèce : les indications géographiques sont des droits de propriété intellectuelle qui profitent aux producteurs pour leurs efforts visant à garantir une qualité spécifique liée à un environnement géographique, ainsi qu’aux consommateurs à la recherche de produits authentiques. La vente d’une indication géographique en vrac nécessite des contrôles et des autorisations spécifiques car son utilisation ultérieure en tant qu’ingrédient doit être encadrée dans un contexte spécifique. Le nouveau règlement de l’UE sur les spiritueux confirme ce principe d’un point de vue général.

Enfin, nous tenons à réaffirmer qu’il n’y a pas de tension entre le libre-échange fondé sur des règles et la propriété intellectuelle. La protection des actifs fondamentaux tels que les indications géographiques et les marques est parfaitement compatible avec le commerce ouvert. Ceci est confirmé par les accords de libre-échange de «troisième génération» conclus par l’UE, qui contiennent tous un chapitre sur la propriété intellectuelle. Nous avons été heureux de voir plusieurs autres membres d’oriGIn exprimer la même position dans le cadre de la procédure d’examen. De même, certaines de ces questions ont été soulevées par le député européen Paolo Da Castro dans une question parlementaire à la Commission européenne à laquelle le commissaire Wojciechowski a répondu plus tôt cette année.

Un débat sur la durabilité

Au-delà des éléments susmentionnés, c’est le principe-même de la durabilité qui est en cause pour nous. Il y a en effet un aspect supplémentaire, qui va au-delà des considérations juridiques et qui concerne le débat sur la durabilité. En d’autres termes, comment établir un nouveau modèle «sociétal» qui assure la croissance économique, sans compromettre les performances environnementales et les principes sociaux. L’UE est à l’avant-garde de ce débat, avec son Green Deal ainsi que sa stratégie de la ferme à l’assiette (F2F) spécifiquement adressées au secteur agricole. L’un des objectifs clés de cette stratégie est de renforcer encore la transparence et la traçabilité de la chaîne alimentaire et des boissons, afin de s’assurer que les consommateurs sont pleinement informés sur la composition, les méthodes et l’impact des produits qu’ils achètent. Si l’on examine la question globale du point de vue de la durabilité, qui est irréversible et sera au cœur de l’élaboration des politiques dans les années à venir, il ne fait aucun doute que toute pratique commerciale qui pourrait faciliter l’induire en erreur des consommateurs quant à la véritable origine ou à la qualité des ingrédients et matières premières utilisés dans les produits transformés, non seulement contrevient aux règles de propriété intellectuelle, mais va à l’encontre des attentes des consommateurs et des principales préoccupations des décideurs.

Le 13 mars prochain, la Commission européenne a beaucoup à perdre ou à gagner selon la position qu’elle prendra. Pour elle, pour l’Europe, mais aussi pour des milliers de familles de producteurs, transmetteurs de savoir-faire ancrés dans des indications géographiques du monde entier. Nous espérons tous qu’elle entendra notre appel.

Massimo Vittori, Directeur Général oriGIn

Proxima Plus se transforme en Scop

Basée à Plaisance-du-Touch (31), Proxima Plus est spécialisée depuis 15 ans dans la création et la vente d’accessoires pour jeux vidéo. Son fondateur, Damien Laborde, a décidé de passer la main en février dernier à ses collaborateurs en transformant l’entreprise en SCOP (Société Coopérative et Participative).

Pérénnité et continuité

Giuseppe LAVERSA, Directeur Commercial, Géraud ZANGHIERI, Directeur des opérations, et Laurent SIMON, le gérant, ont fait l’acquisition de la société PROXIMA PLUS dans le cadre d’une cession / transformation en société coopérative.

PROXIMA PLUS est un des leaders européens de la conception et distribution d’accessoires de jeux vidéo et de téléphonie mobile sous la marque Under Control.
Située à Plaisance-du-Touch en banlieue de Toulouse, elle réalise 6,5 M€ de chiffre d’affaires et emploie 15 salariés.

Par la qualité et l’innovation marketing de ses produits UNDER CONTROL, ainsi que par l’efficience de son service client, PROXIMA PLUS a su ces quinze dernières années, s’imposer dans le monde du jeu vidéo.

Son ambition est de consolider sa position, mais au-delà, de contribuer dans les années qui viennent à prendre sa part dans les révolutions qui s’annoncent. Enfin, son statut de Scop vient renforcer ses responsabilités sociétales et environnementales ce qui fera de PROXIMA PLUS un acteur engagé, solidaire et encore plus performant.

« Lorsque le fondateur a souhaité vendre Proxima Plus, il a souhaité avant tout que l’entreprise continue d’exister et a donc refusé de la vendre à un concurrent qui aurait conservé le stock et les contrats mais licencié les salariés. Nous nous sommes alors rapprochés de l’URSCOP afin de mettre en place une solution de reprise en Scop qui permette de maintenir les emplois et l’activité. Nous sommes aujourd’hui 3 associés, sans fortune personnelle, alors pour convaincre les banques de nous suivre, le fait que la Région entre au capital de Proxima Plus sous forme de titres participatifs, consolidant ainsi nos fonds propres, a été décisif. Nous continuons dès lors à gérer l’entreprise comme toute autre entreprise, afin qu’elle continue à être rentable. La seule chose qui change vraiment avec la transformation en Scop est que l’on ne pourra pas la revendre.
J’ai créé et dirigé plusieurs société et je pense avec le recul qu’être en Scop est un moyen moderne de manager une équipe, qui s’implique alors davantage et sera aussi intéressée aux bénéfices. On est loin de la vision passéiste de l’entreprise reprise à la barre par des ouvriers dont le savoir-faire ne leur permettait pas toujours de pouvoir bien gouverner leur entreprise. Grâce au statut Scop, nous apportons une vision de long terme à nos collaborateurs, ce qui semble mieux correspondre à leurs attentes que de disposer d’un babyfoot dans la salle de pause déjeuner
. » explique Laurent Simon, l’actuel gérant de Proxima Plus.

« L’Union Régionale des SCOP est de plus en plus sollicitée sur ces opérations de rachat in boni » souligne Cyrille ROCHER, Directeur de l’URSCOP Occitanie pôle Pyrénées. Rémi ROUX, Président de ce mouvement coopératif, co-fondateur du Groupement Coopératif ETHIQUABLE souligne que « l’accompagnement à la transformation de l’économie vers un modèle plus solidaire et durable est une attente forte des appels à projets que la Région Occitanie a notamment confié à l’Union Régionale des Coopératives d’Occitanie. »

La fibre optique s’étend dans le Tarn-et-Garonne

La commercialisation des offres très haut débit se poursuit dans le Tarn-et-Garonne avec le déploiement en février de nouvelles prises dans les communes suivantes du département :

  • Castelsarrasin : 395 prises
  • La Ville Dieu du Temple : 245 prises
  • Labastide St Pierre : 65 prises
  • Moissac : 350 prises
  • Valence d’Agen : 500 prises
  • Montech : 115 prises

Les habitants de ces communes sont invités à tester dès à présent l’éligibilité de leur logement sur le site https://www.octogone-fibre.fr/eligibilite/?

La prochaine permanence digitale concernera Valence d’Agen et aura lieu  le mardi 30 mars de 13H à 17H avec prise de RDV au préalable obligatoire : https://www.octogone-fibre.fr/permanence-digitale-valence-dagen-30-mars/ 

Plus d’une centaine d’habitants de Moissac s’étaient déplacés ces mercredi 3 et jeudi 4 mars lors des deux permanences qui se tenaient au Hall de Paris.

En ouvrant le service Fibre Optique de votre commune, Octogone Fibre – filiale d’Altitude Infra – fait avancer le numérique en Tarn-et-Garonne en créant un réseau nouvelle génération supportant les usages de demain !

Le réseau construit par Octogone Fibre est ouvert et neutre, de sorte que tout Fournisseur d’Accès Internet (opérateur) pourra, s’il le souhaite, proposer des abonnements Très Haut Débit (THD) sur les territoires couverts.
Tous pourront utiliser le réseau de Octogone Fibre pour fournir des abonnements fibres, à compter de l’éligibilité des territoires et suivant leur politique commerciale.

La fibre optique apporte de très nombreux avantages tels qu’un débit ultra rapide, des connexions simultanées sur plusieurs supports ; tablette, TV Haute Définition, ordinateur…

Pour plus d’informations : Comment accéder au Très Haut Débit ? https://www.octogone-fibre.fr/comment-acceder-au-tres-haut-debit/

Foire aux questions : https://www.octogone-fibre.fr/la-foire-aux-questions/

Le plus grand chantier du Tarn-et-Garonne : 102 000 prises livrées et 100 % du département fibré d’ici 2022 

Si les premières prises sont commercialisées à destination des particuliers, établissements publics et entreprises à partir de juin 2020, l’ensemble des prises du département seront livrées par tranche annuelle successive d’ici 2022 dans les 191 communes hors zone AMII(1).  

Les usagers auront le choix pour leurs offres Très Haut Débit entre différents opérateurs présents dès l’ouverture commerciale qui leurs seront présentés lors de réunions publiques organisées par Tarn-et-Garonne Numérique et Octogone Fibre (dès que le contexte sanitaire le permettra).

(1) Hors 8 communes du Grand Montauban (zone AMII – Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement – 8 communes où le déploiement est assuré par les opérateurs privés).

TROIS ENTREPRISES DU SUD-OUEST ENGAGÉES POUR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES SALARIES OBTIENNENT LE PRIX REGIONAL « SANTE ENTREPRENEURS 2020 »

Le 24 février 2021 – Alors que la crise sanitaire a accéléré la nécessité pour les entreprises de s’engager sur les sujets de santé et de bien-être en entreprise, Harmonie Mutuelle maintient plus que jamais le Prix Santé
Entrepreneurs, qui valorise et récompense les actions à l’initiative d’entrepreneurs qui participent à améliorer leur propre santé, celle de leurs salariés ou plus globalement, leur environnement. Après deux phases de
votes, 3 entreprises sont récompensées cette année au niveau régional. Il s’agit de LIBU (1er prix) spécialiste des éclairages innovants pour le milieu professionnel à Talence (33), de Muriel LIMONET (2ème prix), indépendante basée dans le Tarn-et-Garonne qui met en place des ateliers ludiques, d’écriture, de création de livre d’artiste et d’arts graphiques destinés aux séniors, valides ou non, retraités ou pas, en EHPAD ou pas,
et l’entreprise iODGi (3ème prix), implantée à Toulouse, et qui développe un séparateur de graisse destiné aux métiers de bouche et aux particuliers possédant une maison individuelle.

UN PRIX ENTREPRENEURS RÉINVENTÉ À L’AUNE DE LA CRISE

Harmonie Mutuelle est, au sein du Groupe VYV, la mutuelle des entreprises et des entrepreneurs. Ces derniers représentent 150 000 adhérents en complémentaire santé. Convaincu qu’intégrer la santé et le bien-être dans une démarche globale de performance est une condition sine qua non de la réussite entrepreneuriale, Harmonie Mutuelle récompense les plus beaux projets en la matière au travers d’un Prix. Cette année, le « Prix Santé Pro » a été rebaptisé « Prix Santé Entrepreneurs ».

En effet, la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs, constituée d’adhérents élus entrepreneurs*, a souhaité dynamiser et revaloriser le dispositif au regard du contexte sanitaire et économique inédit. Avec une amélioration de la dotation globale des prix s’élevant désormais à 28 000€, le dispositif intègre la notion de solidarité pendant la période Covid ou post-Covid. Les actions récompensées pouvaient être achevées ou en cours d’exécution et devaient améliorer :

  • La santé, le bien être du chef(fe) d’entreprise
  • la santé, le bien-être de sessalariés
  • la santé, le bien-être de ses clients
  • la santé, le bien-être de son environnement au senslarge
  • la santé, par une action remarquable menée pendant la période Covid ou post-Covid vers des entrepreneurs, notion de solidarités

Un dispositif dont Catherine Pradère, Directrice Exécutive Grand Sud se félicite : « Le contexte de crise que nous traversons révèle encore plus l’importance de prendre soin de la vie des entrepreneurs engagés dans le
développement du capital humain en entreprise. Par ce prix, nous valorisons et récompensons des entrepreneurs ayant entrepris une action remarquable pour favoriser la santé ou le bien-être en entreprise. Cela illustre très concrètement l’identité singulière d’Harmonie Mutuelle et son propre engagement auprès de ses adhérents et de ses clients entrepreneurs et entreprises

2ème prix : Muriel MOLINET basée dans le Tarn-et-Garonne, Occitanie

« Très surprise d’avoir reçu ce prix parmi tous les projets. Malgré le contexte actuel, je mets en place des ateliers en digital, je m’adapte à cette situation pour faire évoluer mon projet (fabrication de livres, découvertes graphiques…) tout en gardant le lien par téléphone ou par mail » confiait Muriel Limonet le 16 décembre dernier lors de la remise en prix à
l’agence montalbanaise.

De gauche à droite : Sébastien BOUYSSET conseiller réseau entrepreneur Harmonie Mutuelle, Roland STURMEL Président Région Harmonie Mutuelle sud-ouest, Muriel LIMONET et Patrice PIEULHET président du territoire Tarn-et-Garonne / Lot.

Depuis 2017, Muriel Limonet met en place des ateliers ludiques, d’écriture, de création de livre d’artiste et d’arts graphiques destinés aux séniors, valides ou non, retraités ou pas, en EHPAD ou pas.
Ses objectifs : rompre l’isolement et la solitude, en milieu rural, par les rencontres et les échanges tout en permettant au public de maintenir et développer ses facultés cognitives (mémoire, dialogue, concentration, imagination, créativité…). Elle souhaite aussi favoriser le lien social, la mobilité, l’indépendance, et le plaisir.
« Avec le soutien d’une association locale « Mosaïque en val » (prêt du local, participation aux frais…), j’ai mis en place différents ateliers : 4 ateliers mensuels en accès « libre » pour adultes indépendants vivants chez eux, et 2 ateliers en EHPAD.
Les participants de mes ateliers exposent leurs créations aux côtés des artistes du « Festival du livre d’artiste », organisé par Mosaïque en val. Nous organisons aussi des rencontres intergénérationnelles avec des élèves des écoles élémentaires : lecture et présentation des livres, goûter.
»
Au total, une trentaine de seniors, de 63 à 104 ans, participe chaque année aux ateliers, de tous horizons : anciens commerçants, agriculteurs, enseignants, ouvriers, employés de bureau, comptables… Plusieurs livres sur différents thèmes ont été réalisés et les ateliers vont être remis en place en 2021, car ils apportent joie et plaisir en ces périodes d’isolement encore plus ressenti.

3ème prix : iODGi basée à Toulouse, Occitanie

« Très satisfaite d’avoir reçu ce prix. Cela va me permettre de développer mon activité sur les cibles des restaurateurs et particuliers ayant des maisons individuelles. Pour l’instant et vu le contexte, je me concentre sur l’amélioration de mon site Internet vers un site e-commerce. Je vais par la suite démarcher les cantines et gros restaurateurs de plus de 500 couverts. » expliquait Patricia Belaich à l’origine de ce projet le 19 janvier dernier lors de la reprise de son prix à Toulouse.

De gauche à droite : Sarah OLIVER, conseillère réseau Entrepreneur, Patricia BELAICH, Roland STURMEL Président Région Harmonie Mutuelle sud-uuest, Jean-Michel
GUEBLE président du territoire de la Haute-Garonne et Elisabeth ROSSI.

L’entreprise développe un séparateur de graisse destiné aux métiers de bouche et aux particuliers possédant une maison individuelle. Le but est de démocratiser la collecte de graisse afin de limiter son passage dans le réseaux d’assainissement. Car des tonnes de graisses issues de la restauration obstruent les canalisations, polluent l’eau et surtout, mettent en danger le personnel des stations d’épuration.
« Le déversement des huiles usagées est une source de pollution inquiétante. En effet, déverser les huiles et déchets graisseux dans les canalisations implique l’obstruction de celles-ci. En se figeant les graisses compromettent
l’écoulement des eaux dans les canalisations et par voie de conséquence le bon fonctionnement des stations d’épuration. Non seulement l’impact négatif sur la faune et la flore est irréversible, mais la santé du personnel travaillant dans ces stations d’épuration peut être compromise. En effet, la décomposition des graisses caractérisée par la fermentation des acides gras génère un gaz très toxique appelé le sulfure d’hydrogène H2S.
Le bac séparateur de graisse que j’ai conçu est doté d’une vanne de vidange de graisse qui facilite l’extraction des graisses et donc incite à réaliser les vidanges de graisses, leur collecte afin qu’elles soient valorisées. Ces déchets
graisseux servent à la fabrication de biodiesel (carburant), de cosmétique et de savon.
»

Booster la croissance des entreprises de l’économie sociale et solidaire de l’Ouest Occitanie avec le dispositif Alter’Venture

Un accélérateur pas comme les autres qui mise sur une « croissance maîtrisée »

Lancé en avril 2019 sur le territoire Occitanie Pyrénées, Alter’Venture est le premier accélérateur régional destiné aux sociétés coopératives et aux entreprises de l’ESS. Il a pour but de préparer, dans les meilleures conditions, la croissance d’une entreprise ; seulement, à la différence des accélérateurs classiques, il a une vocation « d’intérêt général ». Les entreprises accompagnées ont un impact positif sur leur territoire, c’est leur raison d’être, leur finalité. L’accélérateur vise avant tout la croissance de cet impact. Le développement économique, mesuré avec des outils conventionnelscomme le chiffre d’affaires, est un moyen au service de cette finalité. C’est également pour cette raison que tout est fait pour sécuriser au maximum les trajectoires de croissance des entreprises.

Forte de son expérience d’accompagnement, l’Union Régionale des Scop Occitanie Pyrénées met en œuvre, sur son territoire, Alter’Venture, entourée et soutenue financièrement par la Région OCCITANIE / Pyrénées-Méditerranée, la Banque des Territoires, la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon et la Confédération Générale des Scop. « Dans l’ESS, le modèle est différent avec des problématiques spécifiques ; nous apportons ainsi notre expertise et notre ingénierie sur ce dispositif innovant » garantit Cyrille ROCHER, directeur de l’Union Régionale.

Une pédagogie plurielle fondée sur l’expertise et l’expérience

Le programme a été calibré sur une durée relativement courte (8 mois), découpé en trois séquences : diagnostic, stratégie et financement, et mobilise les chefs d’entreprise uniquement sur 10 jours de travail en présentiel. L’ingénierie du programme, quant à elle, a été pensée pour combiner accompagnement d’expertise et travail entre pairs ; elle conjugue : des ateliers et des journées collectives – une plateforme d’expertise – le parrainage par un mentor expérimenté – la mission d’un consultant sur un domaine choisi – des préparations au pitch – des rendez-vous réguliers avec un accompagnateur dédié.

Ces séquences ont pour but d’être les plus opérationnelles possibles, afin d’optimiser le temps consacré par les équipes dirigeantes.

Déjà deux promotions et bientôt une troisième

Près de deux ans après le lancement de ce dispositif, Alter’Venture et ses partenaires ont déjà permis à 4 entreprises de se développer et les 7 structures de la seconde promotion arrivent en fin de parcours. Parmi elles, les enjeux sont de taille: structuration et financement de la croissance, nouvelle organisation, validation d’un choix stratégique, développement territorial ou encore repositionnement… Le lancement de la 3ème promotion est prévu pour l’été 2021.

L’URSCOP Occitanie Pyrénées à l’heure du bilan 2020

Sur l’année écoulée, 21 nouvelles entreprises coopératives ont adhéré à l’Union Régionale, représentant 76 emplois sur le territoire d’Occitanie Pyrénées.

393 entreprises coopératives en région Occitanie Pyrénées

En 2020, 21 entreprises coopératives (dont 57% en SCOP, soit 12) ont adhéré à l’Union Régionale, portant le nombre total à 393 entreprises sur le territoire Occitanie Pyrénées, pour un chiffre d’affaires consolidé de
641 millions d’euros. 
Ainsi, 76 emplois ont pu être créés ou sauvegardés, ce qui porte à 5 502 le nombre total de salariés.

Un dynamisme remarqué dans le département de l’Ariège

Un quart des nouvelles coopératives est installé en Ariège, ce qui place le département en première position en termes d’emplois, puisqu’à lui seul il représente 50% des emplois créés ou maintenus contre 20% pour la Haute-Garonne.

Les Services, secteur d’activité prédominant

L’Union Régionale des Scop Occitanie Pyrénées compte parmi ses dernières adhésions, des entreprises de secteurs variés comme l’énergie-environnement, ou encore les transports. Mais c’est en premier lieu le secteur des services qui est en tête des domaines les plus porteurs de l’année écoulée avec 70% des emplois créés ou maintenus, soit 53. Le second secteur sortant du lot est celui des commerces avec 25%.

Des transmissions d’entreprise génératrices d’emplois

Parmi les nouvelles entreprises adhérentes, trois d’entre elles sont issues d’une transmission d’entreprise en coopérative et représentent 21% des emplois créés ou sauvegardés. Elles ont bénéficié, tout au long du processus de transmission, d’un accompagnement de l’Union Régionale, expert coopératif.

● BIOCCOP DE CONDOM – SCOP ARC EN CIEL (Gers) est un commerce de détail alimentaire Bio et d’Éco-produits ouvert depuis 2001. Jusqu’alors gérée par 3 associées, à leur départ en retraite, elles ont cédé leur entreprise à deux salariés de la Biocoop : Amandine Courdier et Rémi Casana. Ces deux nouveaux co-gérants ont opté pour le statut SCOP, un modèle en adéquation avec leur vision entrepreneuriale qui prône l’échange et la coopération. Particularité de cette coopérative qui emploie 5 salariés dont 2 associés : elle est axée sur le développement du tissu local ainsi que sur la nouvelle consommation.

● CEERCE (Haute-Garonne) est un bureau d’études fluides, thermique et environnemental, avec des ressources humaines propres, au service des maîtres d’ouvrage, des maîtres d’œuvre, des entreprises et des collectivités. Ce dernier est bien connu du territoire, et pour cause : il est implanté à Toulouse depuis l’an 2000 et réalise près de 560 000 euros de chiffre d’affaires annuel. À l’approche de leur départ à la retraite, les co-gérants
Jean-Marc Birat et Philippe Joulia ont commencé à réfléchir sur la vie future de leur entreprise et à sa transmission. L’enjeu est de taille : maintenir une
continuité pour les clients et les salariés. Ils ont choisi une transmission via le statut SCOP (Société Coopérative et Participative) pour assurer la pérennité et la stabilité dans les meilleures conditions possibles. Et c’est Thibaut Fargette, épaulé par Philippe Joulia, qui sont aujourd’hui aux commandes de cette société indépendante. Une nouvelle vie très appréciée par l’équipe, qui compte 7 salariés- associés ; un collectif impliqué et déterminé à poursuivre le développement.

Fibre optique : pose du dernier NRO dans le Tarn-et-Garonne à Saint-Antonin-Noble-Val

Le 27ème et dernier ​NRO du Tarn-et-Garonne a été posé ce matin, jeudi 4 février, par les équipes d’Octogone Fibre à Saint-Antonin-Noble-Val, où il permettra à terme de raccorder 2200 prises foyers, entreprises ou bâtiments publics à la fibre optique d’ici juin 2022, pour les communes de Cazals, Espinas, Feneyrols, Montrosier et Saint-Antonin-Noble-Val.

« Ce NRO vient finaliser le maillage du déploiement dans le Tarn-et-Garonne. Il s’agit d’un local technique recevant les câbles de fibre optique qui permettent de relier le réseau national optique et le réseau local, qui converge vers les abonnés. Au total, ce sont 27 équipements qui ont déployés pour permettre à tous les Tarn-et-Garonnais d’avoir accès au très haut débit d’ici 2022. » explique Laurent Averseng, DG d’Octogone Fibre.

Des rencontres d’informations sur la commercialisation permettront prochainement aux habitants de se renseigner sur toutes les modalités du raccordement à la fibre :

Il est possible dès à présent de tester son éligibilité à la fibre sur le site www.octogone-fibre.fr/ et découvrir la liste des opérateurs disponibles

Le plus grand chantier du Tarn-et-Garonne : 102 000 prises livrées et 100 % du département fibré d’ici 2022 

Les premières prises sont déjà commercialisées à destination des particuliers, établissements publics et entreprises depuis l’été 2020. 

Ce mois-ci, on dénombre 1415 nouvelles prises disponibles réparties dans les communes suivantes :

  • Moissac : 450 prises
  • Valence d’Agen : 260 prises
  • Castelsarrasin : 225 prises
  • Monbéqui : 100 prises
  • Montech : 200 prises
  • La Ville Dieu du Temple : 70 prises
  • Labastide Saint Pierre : 110 prises

L’ensemble des prises du département seront livrées par tranche annuelle successive d’ici 2022 dans les 191 communes hors zone AMII(1).  

Les usagers auront le choix pour leurs offres Très Haut Débit entre différents opérateurs présents dès l’ouverture commerciale qui leurs seront présentés lors de réunions publiques organisées par Tarn-et-Garonne Numérique et Octogone Fibre.(1) Hors 8 communes du Grand Montauban (zone AMII – Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement – 8 communes où le déploiement est assuré par les opérateurs privés).

Les métiers de la fibre recrutent 47 personnes d’ici fin 2022 dans le Tarn-et-Garonne

Les équipes d’Octogone Fibre et ses sous-traitants déploient le réseau fibre sur l’ensemble du Tarn-et- Garonne. Ce chantier en cours, le plus important du département, nécessite du personnel aux profils variés, notamment des installateurs et des techniciens qualifiés.
Des postes pérennes et non-délocalisables, qui peuvent correspondre à des femmes et des hommes éloignés de l’emploi, pouvant bénéficier du dispositif insertion, ou en reconversion professionnelle.

Afin de faciliter la mise en relation entre les demandeurs d’emploi et les entreprises qui recrutent ou organismes de formation, merci d’envoyer un mail à contact@octogone-fibre.fr ou contacter le 05 32 64 00 61.

La formation, l’insertion et l’emploi local au cœur du déploiement FTTH

Ce programme d’envergure mobilise de nombreuses ressources notamment dans la phase de construction où un volume d’heures de travail correspondant à près de 170 emplois sera engagé localement au plus fort des travaux.
Afin que les Tarn-et-Garonnais bénéficient de l’appel d’air du secteur des réseaux télécoms, qui recrute aujourd’hui à travers des profils de métiers variés et durables, Tarn-et-Garonne Numérique a souhaité intégrer au contrat des clauses en matière d’insertion et de formation pour les publics locaux. Ainsi, au moins 75 000 heures seront effectuées par des publics en formation ou en insertion durant les 4 années de construction du réseau, puis 125 000 heures sur des tâches de maintenance et d’exploitation jusqu’à la fin de la délégation de service public.

« Le déploiement de la fibre optique est un véritable défi à relever à plus d’un titre. En effet, au-delà de l’aspect technique, l’arrivée de cette nouvelle technologie représente un défi social, comme celui que l’on a connu avec l’arrivée du téléphone ou du réseau électrique. La construction, puis l’entretien d’un programme de cette ampleur requiert une présence locale et un bon nombre de personnel. La plupart de nos sous-traitants recrutent mais se heurtent souvent au manque de compétences des candidats. Car dans le cadre de notre contrat de délégation de service public, nous devons allouer, d’ici fin 2022, 75 000 heures, soit l’équivalent de 47 postes à temps plein, à des personnes en insertion, c’est-à-dire des personnes aujourd’hui éloignées de l’emploi, qui pourront bénéficier pour y arriver d’heures de formation, avec des programmes adaptés. Ces emplois, comme souvent ces formations, sont basés sur le territoire Tarn- et-Garonnais, et sont ouverts à des catégories de profils allant des installateurs monteurs-câbleurs aux techniciens qualifiés. Ces métiers s’adressent bien entendu aux femmes. J’espère que les candidat.e.s seront nombreux.ses au rendez-vous, car cela représente une réelle chance, ou une seconde chance, pour ces personnes, selon leur parcours, pour participer avec nous au plus grand chantier de ce premier quart de XXIème siècle. »

Laurent AVERSENG, Directeur Général d’Octogone Fibre.

« Dès que la situation sanitaire le permettra, nous envisageons d’organiser une rencontre de l’ensemble des acteurs de la filière fibre, afin que chacun puisse se connaître et faire part de ses besoins : les constructeurs, les formateurs et les prescripteurs qui accompagnent les demandeurs d’emploi. Notre volonté au sein de Tarn-et-Garonne Numérique est que le déploiement de la fibre permette à des personnes éloignées de l’emploi de retrouver une activité stable et pérenne sur le département, avec un véritable potentiel de carrière, et ainsi, que les constructeurs ne fassent pas appel par défaut à des travailleurs détachés. En effet, nous sommes sur le front de l’emploi, et depuis la crise Covid, force est de constater que le nombre de bénéficiaires du RSA a augmenté dans notre département. C’est pourquoi, il est important que la puissance publique puisse accompagner ces personnes en insertion et les aide à mettre le pied à l’étrier. Nous avons tous à y gagner ! »

Pierre COYAUD, Directeur de Tarn-et-Garonne Numérique.

« L’insertion par l’activité économique (IAE) est un accompagnement dans l’emploi proposé à des personnes très éloignées de l’emploi afin de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. L’IAE s’adresse aux personnes particulièrement éloignées de l’emploi, notamment :

  • les chômeurs de longue durée,
  • les personnes bénéficiaires des minimas sociaux (RSA…),
  • les jeunes de moins de 26 ans en grande difficulté,
  • les travailleurs reconnus handicapés.

Pour le département du Tarn-et-Garonne, nous avons déjà finalisé l’embauche de 14 personnes à temps complet au sein de deux de nos entreprises sous-traitantes à savoir Spie et Circet, dont les profils correspondent aux critères d’éligibilité au dispositif. Des techniciens mais pas seulement, il y a aussi des contrats de professionnalisation en tant que conducteur de travaux et un géomaticien qui travaillera en bureau d’études. Au total, nous avons 75 000 heures réservées aux travailleurs en IAE à pourvoir d’ici fin 2022, ce qui représente en tout 47 salariés, soit une vingtaine de postes chaque année. Nous recherchons donc des femmes et des hommes qui souhaitent transformer au quotidien un défi technologique en une aventure humaine. »

Sabine GERMAIN, Assistante de Direction d’Altitude Infrastructure Construction en charge de l’insertion.

« L’Afpa possède, entre autres, 3 centres de formation dédiés aux réseaux de télécommunications en Occitanie. Sur le Tarn-et-Garonne, nous disposons à Montauban d’un plateau de formation à la fibre optique de 1 000 m2 à l’extérieur et près de 500 m2 à l’intérieur, recréant les conditions de travail réelles, avec des poteaux, des câblages aériens et souterrains, des chambres de raccordement client, de la soudure fibre, etc. Cette infrastructure nous permet d’accueillir jusqu’à 32 candidats simultanément (en double session).

Nous proposons des formations, sur-mesure, de courte ou longue durée, allant des postes d’installateurs fibre (et cuivre si besoin) aux techniciens qualifiés – voire même au-delà avec des diplômes d’État homologués niveau 5 (titre professionnel Installeur Réseau Télécommunications). L’objectif de nos formations est de répondre précisément aux besoins de compétences des entreprises que nous accompagnons dans leurs recrutements en appui avec Pôle Emploi pour l’identification des profils.Une fois le sourcing (ou repérage) des candidats effectué, nous les aidons à établir l’ingénierie financière pour la prise en charge des formations en lien avec l’ensemble de nos partenaires financeurs. En fin de processus, dès que le candidat est formé, nous veillons avec l’entreprise que celui-ci présente aussi les qualités de savoir-être, nécessaires dans le milieu de l’entreprise, jusqu’à son embauche. Les aspects comportementaux faisant partie intégrale des observations en cours de formation au même titre que l’acquisition des connaissances techniques.En 2020, en dépit de la crise sanitaire, une centaine de personnes aura été formée et recrutée aux différents métiers de la fibre par les entreprises du secteur en Occitanie grâce à nos services. »

Serge DOMENECH, responsable AFPA, secteurs BTP ENERGIES et Fibre Optique OCCITANIE.

« En tant que constructeur du réseau fibre, nous avons de gros besoins en matière de main d’œuvre qualifiée, or l’on ne trouve pas ces compétences sur le marché du travail. Permettre à des personnes en insertion d’acquérir ce savoir-faire afin de pouvoir rejoindre nos rangs est un engagement fort de la part de SADE TELECOM. C’est pourquoi, nous nous investissons auprès de Pôle Emploi lors de sessions d’informations qui réunissent – hors crise sanitaire – une trentaine de personnes, pour leur parler des métiers de la fibre. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent ensuite venir une semaine en immersion avec nos équipes – comme technicien raccordement fibre optique, raccordement, tirage et fiabilisation d’infrastructures existantes. Cela leur permet de voir les conditions de travail in situ, et pour nous, d’observer leur comportement, leur motivation et leur curiosité. Elles bénéficient ensuite de 350/400 heures de formation en habilitation électrique et obtiennent même à l’issue un CACES nacelle pour travaux en hauteur sur lignes télécom aériennes. Nous avons déjà intégré par ce biais dans notre équipe 3 personnes en insertion, un chômeur de longue durée de plus de 50 ans, un jeune de moins de 26 ans et une personne en reconversion professionnelle qui montent d’ores et déjà en compétences et correspondent à nos attentes grâce à une sélection pertinente de Pôle Emploi et de notre service RH. Et nous recherchons encore 3 personnes d’ici 2022 qui souhaitent s’investir dans une entreprise qui met en avant ses équipes et valorise la promotion interne. Nous avons autre chose à apporter que de simplement répondre à une clause contractuelle, des valeurs humaines et professionnelles. »

Youssef DJILALI, Chef De Projet FTTX – RIP au sein de l’entreprise Sade Télécom.

Alter’Incub Occitanie lance son appel à projets régional 2021

Les deux incubateurs d’innovation sociale présents sur la Région Occitanie, Catalis (basé à Toulouse) et Alter’Incub (basé à Montpellier), lancent pour la première fois, un appel à projets régional commun. Tous deux accompagnent la création d’entreprises dédiées à l’intérêt collectif, pleinement ancrées dans le champ économique et créatrices d’emplois.
Ce sont plus de 350 projets qui ont été accompagnés en Occitanie par le réseau Alter’Incub et qui répondent à de nouveaux besoins liés à l’évolution de notre société dans des secteurs très divers : environnement,
accès à l’emploi, lutte contre la précarité et l’exclusion sociale, santé, mobilité…

Portés par les Unions Régionales des Scop et Scic Occitanie pôles Méditerranée et Pyrénées, Alter’Incub Occitanie (identifié Catalis sur le territoire Ouest de la région) couvre tous les départements de la région. Ces
deux incubateurs, inscrits dans l’économie sociale et solidaire, défendent l’idée que l’innovation sociale est un levier de développement économique, au même titre que l’innovation technologique.

POUR QUI ?
Cet appel à candidatures s’adresse aux porteurs de projet ayant une idée ou un projet répondant à une
problématique de société, et qui souhaitent mettre en œuvre une solution innovante en Occitanie.
Secteurs d’activité concernés : éducation, culture, habitat, lien social, handicap, numérique, petite enfance,
énergies, mobilité, alimentation, santé, insertion, tech for good …
CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Le projet doit se démarquer par sa finalité sociale, sociétale et environnementale, reposant sur un modèle
économique pérenne et une gouvernance collective et démocratique.
ACCOMPAGNEMENT
Un parcours complet de formation pour maîtriser les outils clés de la création d’entreprise sociale grâce à
l’intervention d’experts sur les différentes parties du business plan. Et un accompagnement personnalisé
pour construire un modèle économique viable.
CALENDRIER
 Lancement de l’appel à projets : 07 décembre 2020
 Date limite de dépôt des candidatures : 15 février 2021 à minuit

Remise des prix du Concours « Trucs et Astuces d’Eleveurs 2020 »

La Chambre d’agriculture du Tarn devait organiser 1 journée Innov’Action ce jeudi 12 novembre chez Sylvie Delpoux et Pascal Rouquier à Saint-Cirgue, et réaliser la remise des prix du Concours « Trucs et astuces
d’Eleveurs 2020 », en partenariat avec la MSA, la Maison de l’Elevage et le Service de remplacement. Ce concours a eu pour but de valoriser les éleveurs ayant mis en place un dispositif permettant de simplifier,
faciliter ou améliorer le travail. Or, du fait du re-confinement, l’événement n’a pas pu se dérouler en présentiel. Cette remise des prix a quand même eu lieu mais sous un format différent. Les gagnants se sont vu recevoir leur prix individuellement et cela a été un moment émouvant pour eux, mettant en avant leur travail et leur ingéniosité.

Ce concours a été la volonté de plusieurs professionnels agricoles dont les membres de la commission entreprise de la Chambre d’agriculture. C’est ce que nous témoigne Cédric VAUTE, Président du Jury :
« Lors des dernières élections Chambre, nous avons fait de notre priorité la vulgarisation agricole. Le concours « Trucs et astuces d’éleveurs » s’insère pleinement dans ce projet. Les partenaires ont permis de faire de ce concours un succès avec 34 inventions répertoriées. Les dispositifs créatifs recensés ont tous été réalisés par des éleveurs eux-mêmes pour améliorer leur quotidien. De ce fait, la qualité de ces trucs ou astuces est testée
au quotidien sur le terrain. Ils peuvent permettre d’économiser du temps, de l’argent ou de votre personne.
Pour finir ces trucs et astuces deviendront sans aucun doute les trucs et astuces de grand-mère ou de grand-père des nouvelles générations d’éleveurs.
»

Le but de ce concours a été de valoriser les éleveurs ayant mis en place une astuce sur leur exploitation et de partager leurs solutions de travail. Ainsi 24 exploitants ont candidaté et présenté 34 astuces.
La sélection des astuces s’est faite sur l’amélioration des conditions de travail et la conformité avec la réglementation en cours en termes de sécurité (pour un équipement ou un aménagement). Elles ont été
jugées sur plusieurs critères dont :

  • Amélioration du travail qualitativement et/ou quantitativement
  • Facilité de réalisation
  • Diminution de la pénibilité
  • Amélioration de la sécurité et du confort au travail
  • Coût peu élevé
  • Innovation.

    Nous remercions tout d’abord les différents candidats pour leur participation à ce concours avec la volonté de partager leurs idées avec d’autres éleveurs afin d’améliorer le travail.
    Nous félicitons les candidats dont leur astuce a été sélectionnée dans les 10 premières et bien sûr les 4 premiers candidats qui sont :
  • 1er prix pour Sylvie Delpoux et Pascal Rouquier – éleveurs de bovins viande à Saint-Cirgue – récompensés pour leur parc de contention à parois réglables aménagé dans une ancienne salle de traite
  • 2° prix pour Bruno Gaujarengues, éleveur de bovins viande à Moularès – dont l’astuce est un système de déclavetage automatique des cornadies.
  • 3° prix exæquo pour Benoît Redoules, éleveur d’ovins lait à Vénès – récompensé pour sa planche pour identifier les agneaux
    pour Grégory Angles, éleveur d’ovins viande au Dourn – dont l’astuce est une servante d’agnelages.